mercredi 30 juin 2010

D'Exmouth à Perth

Comme on dit toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps pour nous de reprendre la route et de dire au revoir aux eaux turquoises, et aux plages paradisiaques.
Notre prochaine halte fut Carnarvon, une petite ville qui attire bon nombre de backpakers pour les travails saisonniers, essentiellement du fruitpicking mais aussi la pêche et l’industrie.
Cette région fournit 70% des fruits et légumes tropicaux de l’état.
Quelques heures après notre départ nous décidons de s’arrêter plus tôt que d’habitude, pour passer une dernière nuit dans le désert et voir son couché de soleil qu’on ne se lasse pas d’admirer.
Notre choix fut un point de vue, et là une bonne surprise, une bonne brise de mer, dans la bonne direction, avec un panorama grandiose, à peine nous étions arrivés, Guillaume c’est dépêché de sortir sa voile (qui est loin d’être facile d’accès)et oui dans le parapente tout ce joue à la minute prés.
En dépliant la voile « surprise »un gros tas de nœud ….on vient de ce souvenir que lors de sa dernière sortie, elle avait été très rapidement pliée!!
Après un bon quart d’heures à démêler, guillaume a pu enfin décoller, mais malheureusement un peu trop tard la brise n’était plus assez forte.
Résultat 15 min de démêlage, pour 2min de vol et bien sûr 15 min pour essayer de retirer le maximum de petits cailloux qui c’étaient infiltrés dans la voile…… mais ça en valait la peine!!!
Nombreux Australiens sont venus l’observer, le photographier et me demander « il va voler ici, maintenant », « bah oui » on lisait sur leur visage « ils sont fou ces français ».
Quelques centaines de kilomètres parcourus et nous arrivons tout prés de notre dernier stop prévu avant Perth, le Pinnacles Desert.
Nous préférons chercher un endroit tranquille pour la nuit au bord de la mer et de visiter la suite tôt le lendemain matin.
La nuit fut fraîche, nous attendons que le soleil montre le bout de son nez pour sortir et prendre le petit déjeuner.
Au même moment que Guillaume s’acharnait sur le tube de miel qui avait durci avec le froid, deux dauphins à quelques mètres de nous chassait leur petit déjeuné.
Nous sommes resté un long moment à les observer pendant leur chasse, tout en mangeant nos tartines.
Plus tard que prévus nous reprenons la route, en direction des Pinnacles tout en longent la côte.
Les paysages sont différent de ce que nous avons rencontré jusqu’à maintenant, des dunes de sables blanc dans les terres, le sable orangé a fait place aux sables couleur or.
Quelques explications sur le désert de Pinnacles ;

C’est un lieux où est hérissé de milliers de formations calcaires, qui forment un paysage surnaturel.
Le sable blond riche en calcaire, provient de coquillages qui sous l’effet de la pluie, puis éroder, il a donné naissance à ces formes étranges qui atteignent jusqu’à 5 m de hauteur.
La visite de ce parc se fait essentiellement en voiture, avec plusieurs points de vue.
Avant de rejoindre la 1 qui nous emmènera vers notre étapes ultime, petit lunch au bord de la mer et là encore des dauphins mais cette fois je peux les approcher de beaucoup plus prés car ils sont à même pas 1m de la plage.
Munie de l’appareil photos, je les suis de très prés pendant un long moment avant qu’ils ne s’éloignent Quelle moment grandiose….et dire qu’on a faillit aller dans une ville pour les voire et qu’ils nous auraient fait payer pour ça !!

D'Exmouth à Perth


C’est sur ce bon moment que nous clôturons ce voyage à bord de notre Vanette, et oui le soir même arrivé à Perth , et le lendemain la Vanette vendu à un couple d’ Irlandais qui travaillent dans les finance sur Perth depuis 6mois.
Souhaitent demander leur second visa, ils leur faut travailler dans le fruitpicking pour un minimum de 3 mois pour qu’ils leur soient accepté, c’est la seul solution en Australie pour l’obtenir.
Il était important pour nous de la revendre à des voyageurs, pour ne pas mettre une fin définitive!
Comme vous l’imaginez ce n’est pas si facile de lui dire au revoir, tellement de souvenirs, de moments partagés…
Elle nous a été fidèle jusqu’au bout malgré son vieille âge lol!! Et les 10 mois passés avec nous ne l’aurons pas arrangée avec les 28000 km que nous avons ajouté au compteur, les nombreuses pistes empruntées dans les parcs, les impactes de cailloux, ……


Je teins à préciser que Guillaume a fait les trois quarts des kilomètres lors de notre voyage, et oui on peut dire que j’étais un peu dangereuse au volant de la Vanette.
Tout d’abord parce que je regardais trop les paysages et qu’on c’est retrouvé plusieurs fois dans le bas côté….!!(Pas de ma faute le volant suivait mon regard).
Qu’à plusieurs reprise je regardais du mauvais côté avant de traverser, bien sûr pas tout le temps mais c’est fou les habitudes qu’on garde…..!!!!
Définitivement je suis mieux en Copilote (si je ne dors pas!!)

Je vais m’attribuer quelques fleurs qu’en même…..

Premièrement ; je suis un vrai radar pour détecter les animaux avant qu’il ne traverse, important!!!
Deuxièmement; je fais une très bonne radio !!
Troisièmement ;je suis hors paires dans les directions (si je ne tiens pas la carte à l’envers!!)
Quatrièmement ;je suis la reine pour changer une roue(c’est quoi un kik)
Cinquièmement ;je suis la fée du logis avec ma balayette…….
Sixièmement ;je n’oublis jamais les clés dans le van en ayant tout fermé (hein guillaume!!)

Je vais m’arrêter là…….!!

Je tiens à préciser que Guillaume est sortie indemne de ce voyage!!! Si on ne compte pas le choc psychologique bien sûr !!!!

Quand à moi pas toujours facile de le supporter ce garçon,
-il parle tout le temps
-stressé à longueur de journée
-tout les matin il me réveillait super tôt, impossible de dormir
-à cause de son mauvaise anglais, c’étais moi qui parlais la majorité du temps
-il ne sait pas reconnaître un kangourou d’un wallaby

Tout ça pour dire difficile de le supporter non????
Je rigole bien sûr, guillaume est un bon compagnon de voyage, il ma beaucoup apprit de l’aventure, assure dans n’importe quelle situation qui se présente,…..

Katia




Je tiens aussi à préciser que :
- Kat conduisait bien malgré quelques petits soucis de centrage sur la route de temps en temps.
- Kat est un vrai radar à bestiaux en tant que copilote, ça c'est indéniable mais tout les kilomètres elle sort "attention" même quand y'a rien histoire que je ralentisse.
- Kat est un copilote de choc ; elle te dit de tourner à droite 30 mètres avant alors qu'on roule à 100 km/h et une fois passé rale parce que je ne fais pas demi tour assez tôt !
- Kat a réelement plus chanté que la radio car on ne captait pas souvent quelque chose sur le poste. Apres il faut aimer !
- Kat a été une fée du logis en dépoussierant, balayant, enlevant l'humidité du matin sur les vitres et parois ... Sans elle le van aurait été puant, collant, sableux ...
- Kat n'a jamais oublié de fermer les portes du van et à cacher tout ce qui a de la valeur, quitte à revenir 2 fois pour voir ! Avec moi un écriteau "servez vous, tout est ouvert" aurait été là. Il m'est même arrivé de tout fermer et de laisser les clées à l'interieur.
- Kat a travaillé dans les champs à un rytme impressionant pour que les fermiers soit toujours content de nous et que nous puissions garder notre boulot.
- Kat a supporté mes sautes d'humeurs quand je pétais un cable parce que je ne comprenais rien à ce qu'on me disait ou que les gamins criait trop fort lorsqu'on mettait les photos et le blog en ligne au mac do.
- Kat était toujours a fond, sa phrase fétiche était "on y va", toujours prête pour l'aventure !

En bref merci Kat d'avoir partagé tout ça avec moi !

Perth

De Broome à Exmouth

Lorsque nous sommes partis de Broome nous n’avons pas roulé très longtemps, une centaine de km avant de prendre une petite piste de 10km nous amenant au bord de l’océan Indien. Se trouvait là un terrain de camping très rustique, ce que nous cherchions.
Après avoir pris un emplacement avec vu sur l’océan, entre les nombreux autres sites déjà occupé par les touristes australiens, nous n’avions qu’une hâte : descendre sur la plage.
Un petit chemin de terre poussiéreuse serpentait et tombait sur une plage tranquille. Le sable avait une petite teinte rosée. Malgré un soleil de plomb l’océan ne se révéla pas aussi chaud que ça !
Apres avoir cuisiné pendant le coucher du soleil, nous avons mangé à la lumière des frontales. Nos voisins et leurs bruyant groupes électrogènes quand à eux mangeaient sous un éclairage d’halogènes !
Le lendemain matin, après une ballade sur la plage et une bonne douche à ciel ouvert nous avons repris la route, direction le sud.
Nous avons passé les villes de Port Headland et Karratha, villes champignons de l’industrie minière. Ici des tonnes de multiples minerais transitent en train, road train pour aller dans les ports pour l’exportation. L’économie de l’Australie repose en partie sur ce secteur qui leur rapporte gros.
Nous avons eu notre journée misères noires entre ces villes et Exmouth.
Tout a commencé dans la nuit. Nous dormions sur une aire de repos lorsque des gouttes se sont mises à tomber sur le van. En se levant le matin, aucun de nous n’avait dormi d’un sommeil profond à cause du bruit des gouttes. L’eucalyptus sous lequel nous étions posé avait capturé le brouillard nocturne pour nous le rendre sous forme liquide ! Un liquide coloré qui avait donné au van un look bien particulier !
Plus tard ce matin là, nous suivions tranquillement un poids lourd lorsque celui-ci croisa un autre camion qui se déporta sur le bas coté pour passer. Il projeta sur nous une pluie de graviers dont 3 vinrent trouer notre pare-brise.
Quelques centaines de kilomètres plus tard nous entendîmes un gros « flouac » puis des vibrassions. Un pneu arrière avait éclaté après avoir bien fait son travail sur plus de 40000 km !
Arrivé à Exmouth, nous avons racheté un pneu neuf, laissé celui de secours en place et mis le frère jumeau de celui de 40000 en roue de secours.
Faute de Karsher dans la ville nous sommes allé dans un camping et avons essayé de nettoyer le van. Le « jus d’eucalyptus » qui avait couler sur la peinture ne partait pas. Nous avons tout essayé, lessive, dissolvant, essence, huile, huile de coude sur gratte gratte d’éponge, ça ne partait pas ! Kat a quand même lessivé toute la peinture pour enlever la poussière qui elle partait, ça nous a pris un bon moment !
Le soir quand nous sommes aller prendre notre douche nous nous sommes rendu compte que l’eau du robinet était salée et que nous avions nettoyé le van avec celle-ci. Ce qui allait sûrement ressortir tous les points de rouille de la carrosserie. Il était temps que la journée se finisse !
de Broome à Exmouth

Le lendemain nous sommes partis à 5h30 du matin du camping pour nous poster devant l’entrée du « Cape Range National Park » à quelques dizaines de km de là. Ce parc est une étape quasi obligatoire pour tous les touristes faisant la cote ouest. Il permet d’accéder au « Ningaloo Marine Park » qui protège 250 km de barrière corallienne.
Une fois devant l’entrée nous avons eu la mauvaise surprise de voir que 5 autres voitures avec caravanes qui nous précédaient. Ce parc n’ouvre qu’à 8h00 mais ceux qui veulent se voir attribuer un des emplacements limités doivent arriver dans les premiers le matin car aucune réservation n’est possible. A 8h00 nous étions plus de 30 à attendre.
Ce matin là 4 places étaient disponibles. Heureusement pour nous, 3 caravanes ont refusé les emplacements proposés car ils étaient situés au bout du parc sans accès à pied à la mer.
Nous étions content d’avoir un emplacement car il nous permettait d’économiser les allez retour jusqu’au camping et la place de camping passant de plus de 30$ la nuit à 14$.
Une route goudronnée descend sur 30km le long de la côte, une vingtaine de petites pistes mènent aux plages ou au emplacement de camping.
Une fois notre emplacement trouvé, nous avons laissé table et chaise pour que personne nous le prenne. (Nous n’avons dormi qu’une nuit sur ce premier emplacement avant de demander notre mutation pour un autre qui était bien mieux, ombragé et à quelques pas d’une petite baie)
Nous nous précipitâmes sur la plage d’Oyster Stacks pour notre premier masque tuba depuis bien longtemps. Nous n’avions pas à aller très loin pour apprécier la vue de multiples coraux multicolores et de centaines de poissons tropicaux.
A Turquoise Bay, le jeu consiste à marcher 300 mètres sur la plage, de nager une trentaine de mètres au large et de se laisser dériver au dessus des patates de corail et des bancs de poissons. De ressortir de l’eau avant que le courant nous pousse au large et de recommencer. Lors de notre 2ème dérive Kat me tire le bras et nage vivement vers le bord.
Les pieds au sec elle me dit "t’as vu le requin ? Non ! Je vais en rester là pour aujourd’hui ! " Il y a bien des requins ici mais ce sont des requins de récif et ils ne font rien aux humains.
A Lakeside nous explorons un par terre de coraux au milieu d’un champ de sable. Le courant nous pousse aussi et nous nageons avec les raies, une tortue marine et comme sur les autres toutes sortes de poissons qu’on voit le plus souvent en aquarium.
Les autres plages étaient moins intéressantes pour l’observation sous marine mais beaucoup plus tranquilles pour la baignade.
Lors des déplacements il fallait faire attention de ne pas écraser les nombreux kangourous du parc qui au petit matin et en fin d’après midi traversent sur la route comme si de rien était. On dirait même qu’ils attendent qu’une voiture passe pour se précipiter de l’autre coté !
Il existe un petit point que je trouve étrange dans les parcs nationaux ou maritimes en Australie. Il est souvent autorisé de pêcher moyennant l’achat d’un permis délivré par le parc et même ici nous pouvions voir de petits bateaux s’approcher des petites zones totalement protégées et venir pêcher le long. C’est un peu comme si on autorisait la chasse dans une réserve de chasse !
Nous sommes restés 4 jours dans ce sublime endroit où on oublie un peu tout avant de continuer notre descente vers Perth.
exmouth


Guillaume

lundi 28 juin 2010

Sur la route entre Alice Spring et Broome

Pour la suite de notre périple, nous avons décidé de rejoindre Perth par le nord, même si la route sera beaucoup plus longue qu’en passant par le sud, la côte ouest reste une partie des plus sauvage et des moins peuplée.


C’est pour ces raisons que nous décidons de faire le petit détour !!!
Avant notre départ nous rentrons dans le GPS « Alice Springs - Perth »roulement tambours ….5000km!!!…..quand même!
Nous nous mettons en route pour la suite du désert du territoire du nord.
Quelques kilomètres après être sortie de la ville, une pancarte nous informe que nous nous trouvons sur le tropique du capricorne, nous l’avions déjà rencontré sur la côte Est et sa ne sera pas la dernière sur le sol Australien.
Nous pouvons dires que nous dévorons les kilomètres, la Vanette file en direction de notre prochaine ville qui se trouve à environ 1000 Km qui se nomme Katherine.
Les paysages que nous y rencontrons sont toujours un peu les mêmes, buissons, terre rouge, mais surtout très plat.
Pour le moment nous préférons la partie du désert, de l’Australie Méridionale où nous avons pu observer émeus, des paysages plus Vallonés…..mais nous attendons de voir la région du Kimberley!
Néanmoins, sur la route nous avons eu la bonne surprise de trouver des milliers de termitières, une première jusqu'à maintenant. Elles nous accompagneront tout le reste de la route en changeant de couleurs, formes, tailles...
Plus nous montons vers le nord, plus les températures augmentent, à notre grand bonheur de ne plus avoir d’humidité, n’y le froid qui vous réveille au court de la nuit.
Sur notre route nous nous accordons une pause détente dans un bassin thermal aux eaux cristallines, et tièdes, niché dans une forêt tropicale.
On trouve que l’endroit est assez bondé vue la taille du bassin, mais cela reste agréable .
Rien de tel pour se remettre en forme pour le reste de la journée.
Le lendemain sur les conseils de nos amies de Melbourne, nous faisons un léger détour pour nous diriger à Daly Waters étape dite « incontournable » et oui il se prétend « le plus vieux PUB du territoire »car sa licence date de 1893.
Ses murs sont couverts de billets de banque de tous les pays, de t-shirts, de matériel agricole, de sous-vêtements…bref, d’à peu près tout, sauf de papiers peint.
C ‘est un endroit très animé, qui ramène du monde des quatre coins du pays, pour y savourer une bonne bière fraîche ….
Arrivé à Katherine nous constatons qu’il y a toujours autant d’aborigènes dans les rue et l’ambiance toujours aussi étrange, nous décidons de ne pas trop si attarder.
Depuis notre départ d’Alice Springs nous avons arrêté de compter les nombreux d’oiseaux qui viennent se mettre sous nos roue où dans la carrosserie.
Après les oiseaux nous avons fait la connaissance des sauterelles qui sont par endroit des millions, imaginer quand vous traverser dans ce nuage à 110 km/h le bruit à l’intérieur du van et l’état du par brise!!!
Lorsque nous arrivons à quelques kilomètres de la frontière où nous passerons dans le western Australia, on nous informe de nous débarrasser de tout nos fruit et légumes, viande, comme d’habitude nous échappons pas à la règle.
La seul différence, c’est que cette fois ils vont fouiller le van, bon bien sûr se n’est pas comme la douane qui vous font tout ouvrir, et vider les moindres recoins, mais ils veulent voir tout notre stock de nourriture et voir en gros dans le van. Après 10 min de fouille on nous laisse repartir et nous en profitons pour remettre nos pendules à l’heure et oui nous perdons 1H30.
Entre le ouest et l’est nous avons un décalage horaire de deux heures.
Au court de ce voyage nous avons cesser de changer d’heure, nous sommes passé de 10h à 6h décalages avec la France, en seulement quelques mois. Plutôt fou lorsque l’on sait que nous restons toujours dans le même pays.


Arrivée dans la région de Kimberley nous croisons nos premiers baobabs, des rivières cette fois avec de l’eau, des paysage plus vallonnés, un vrai régal de voir ces forêts épaisses et au beau milieu ces eaux boueuses où on y trouve bien des crocodiles.
Nous n’avons pas eu la chance d’en voir, guillaume a bien essayé de me mettre dans l’eau pour vérifier mais ça n’a pas marché, lol!!
Après des jours de routes et milliers de kilomètres nous voici arrivés à Broome, ville réputée pour sont climat, ses contrastes de couleurs mais aussi pour sa richesse en histoire et sa mixité culturelle qui fait que Broome a une atmosphère et une énergie unique.
Pour nous la première constations c’est qu’il y a beaucoup trop de monde, bien sur on s’en doutait, vue le nombreux de personnes qui montaient dans le nord en cette saison, nous pensons qu’il nous faut juste un peut de temps pour se réhabituer à la population.
Nous parvenons qu’en même à trouver un camping pour la nuit, malgré l’affluence.
Après le dîner, nous sommes allés voir robin des bois au cinéma, jusque là vous me direz, rien d’extraordinaire, mais il se trouve que nous sommes allés le voir dans le plus vieux cinéma en plein air au monde encore en activité .
Ce ciné qui a fonctionné presque sans relâche depuis 1916, a connu une intéressante histoire mais trop longue à vous raconter par écrit.
Un cinéma en plein air, une première pour nous et autant vous dire qu’on a adoré. Voir un film installé dans un transat sous les étoiles, les chauves-souris qui vont du vacarme et virevolte tout le long du film, un moment magique et inoubliable.
On a même eu droit un avion qui est passé au- dessus de notre tête, mais vraiment très bas vu que le ciné se trouve juste à l’aplomb de la voie aérienne, on s’est tous échangé un regard parce que là pour le coup tout le monde à eu peur !!….suivirent les éclats de rire !!!
Après avoir bien détaillé la côte, et choisit nos prochains arrêts, nous décidons de quitter Broome beaucoup trop touristique pour nous, nous préférons les endroits isolés et bien sur la date de retour qui approche à grand pas.
Sur la route entre Alice Spring et Broome


Suite dans le prochain article


Katia

vendredi 25 juin 2010

Alice Spring

Au beau milieux de l’Australie se trouve la capitale du centre rouge : Alice Springs, 27000 habitants.

Nous y sommes arrivés par le sud de bon matin et avons choisi un emplacement dans un des camping recommandé par le lonely planet*. Après une bonne douche nous sommes partis dans le centre ville.
Il est très ramassé sur lui, le long de la Todd river. Les locaux disent qu’il faut avoir vu couler 3 fois la Todd river pour être considéré comme un véritable habitant de la ville (ce qui prend 20 ans en moyenne).
Les galeries d’art aborigène et les magasins de souvenirs se disputent toute la longueur de la rue piétonne. Nous nous baladons sous le soleil avec un petit vent frais nous rappelant qu’au sud c’est l’hiver.
Les galeries nous ont permis de voir de superbes toiles et d’appréhender un petit peu leurs techniques de peinture. Nous voulions nous en ramener une en France mais nous avons été confrontés aux prix des tableaux plutôt hors budget pour des voyageurs comme nous. Nous aurions pu nous rabattre sur l’achat d’une plus petite mais elles manquent de personnalité et sont faites à la chaîne. Pour les magasins de souvenirs l’approvisionnement se fait le plus souvent en chine et l’on trouve un peu de tout du moment ou Alice Springs est marqué dessus !

De nombreux aborigènes sont là, posés un peu de partout. C’est la première fois que l’on en voit autant. Ils ont l’air paumés.
Je pense que les nombreuses interventions de la "culture blanche" depuis que les colons se sont installés depuis un peu plus de 200 ans ont été non sans douleurs pour ce peuple.
Leurs regards sont durs, ils ont des vêtements sales, usés et ils sentent horriblement mauvais. Je ne veux pas généraliser mais en tout cas ceux que l’on a croisés étaient pour la plupart comme ça.
Comme les indiens en Amérique, l’alcool a fait des ravages et continue encore aujourd’hui. L’état du Territoire du nord à mis en place l’obligation de présenter sont permis de conduire pour pouvoir acheté le moindre alcool. Les magasins d’alcool ont aussi des horaires plus resserrés avec des horaires précis ou ils peuvent vendre les alcools forts.
Les stations d’essence desservent aussi de l’ "essence opale", une essence modifiée presque inodore développée pour que les jeunes aborigènes ne la sniff pas comme c’était le cas avant.
C’est dur de jouer les touristes et faire comme si de rien était ! Nous espérons que les communautés qui ont pu récupérer leur terre, la moitié de la surface de l’état du territoire du Nord, vivent mieux qu’ici.

Nous avons enfin pu manger quelques fruits et légumes frais. Ceux-ci avaient disparus de notre réserve depuis le passage de la frontière entre état où il est formellement interdit de les passer.
L’Australie a mis une politique de non transport de ceux-ci pour limiter l’invasion de certains insectes d’état à état. Comme les magasins alimentaires, au prix raisonnables, ne courent pas les rues nous en avons profité pour en faire un petit stock, assez pour quelques jours de routes et pas trop pour ne pas devoir en jeter au passage de la frontière pour l’Australie Occidentale d’ici quelques jours.

Alice Springs est aussi le centre pour les «médecins volants » qui se déplacent en avion sur une zone de 2,3 millions de km² soit plus de 4 fois la France métropolitaine pour soigner les personnes isolées.
Dans le même genre la « school of the air » donne des cours en direct par correspondance grâce à des webcams et radio HF aux élèves loin de tout.

Nous avons pris une journée pour aller voir les Macdonnell Ranges, une chaîne de montagne s’étendant sur plus de 200 km à l’est et à l’ouest de la ville. Nous avons pu faire de multiples petites ballades nous emmenant vers des gorges ou quelques trous d’eau font le bonheur des animaux sauvages et ou les plantes sont un peu plus vertes qu’ailleurs …
Nous avons aussi eu l’occasion de passer sur un site où les aborigènes venaient chercher de l’ocre pour leur peinture sur roche. Les couleurs jaunes, blanches, rouges et brunes strient une paroi au bord d’une rivière asséchée. Magnifique !

Avant de repartir de la ville nous avons réservé nos billets d’avion et nous nous envolerons de Perth le 1er juillet et arrivons sur Paris le 2.
Alice Spring



* Lonely planet : guide de voyage pratique et culturel, un concurrent direct du Routard. Ce bouquin est très bien, du fait qu’il regroupe hébergements, choses à faire et à voir. Il nous permet de gagner du temps et d’avoir quelques infos. Le "hic" c’est que nous sommes trop nombreux à partager ces infos. Prenons le cas des hébergements. Si le guide en privilégie un et donne même un "coup de coeur", une ruée de lecteurs sera passée entre la parution du guide et notre arrivée détruisant souvent ce qui faisait le charme de l’établissement.
Il faut voyager avec mais c’est aussi à nous de trouver les petits plus qui donnent tout leurs sens aux voyage.

Ne manquez pas le prochain épisode où l’on rejoint la côte ouest.
A très vite, Guillaume

lundi 14 juin 2010

En route pour le desert !

Tout d’abord on voulait s’excuser pour de ne pas avoir publiés l’article avant, mais sur la côte ouest c’est déjà compliqué de trouver de l’eau potable ou de l’essence alors imaginer Internet !!!!
Nous avons très vite pris la route à travers l’outback (désert australien) en direction du nord, pour retrouver la chaleur. Petite préparation obligatoire avant de rentrer dans le désert, tout d’abord faire une bonne réserve d’essence au cas ou ….. Une grosse réserve d’eau potable car il y a bien quelques points d’eau mais le plus souvent elle n’est pas potable ou elle a un goût horrible avec une couleur rouille autant vous dire qu’on ne préfère pas se retrouver
malade au milieu du désert. Pour finir une petite visite chez le garagiste est toujours préférable, puisqu’un dépannage peut tout d’abord prendre beaucoup, beaucoup de temps et coûter très cher même si on n’est pas à l’abri de rencontrer ce genre de problème.
Dés notre sortie de la ville en direction du désert les panneaux d’affichages indiquent les prochaines villes que nous allons rencontrer et les kilomètres. Comme prévu, il n’y a pas beaucoup de villes mais surtout de nombreux kilomètres entre elle, Alice Spring se trouve juste à 1500 kilomètres de là et bien sur c’est la prochaine Grande ville. Sur la route nous rencontrons le plus souvent des roads trains (train de la route) qui roulent à plus de 110 km. Ils remorquent jusqu’à 4 remorques et ils leurs faut en moyenne 2 kilomètres pour s’arrêter. Autant ne pas les déranger sur les routes ni les obliger à manger le bas côté car au passage ils vous offrent une belle pluies de graviers sur le par brise (on parle avec expérience). Nos amies de la route restent les 4X4 caravanes que nous retrouvons partout en Australie. La plus part, des retraités avec qui nous avons discuté partent passer l’hiver au nord pendant quelques mois ou voir des années.
Les Australiens aiment partir à l’aventure mais il y a deux catégories ceux qui font des milliers de kilomètres sur piste avec quelques road house et ceux sur route. Les conducteurs sur piste on des monstres 4X4 avec un équipement de folie, comme trois roues de secours, panneaux solaires, barque, tente de toit, frigo, réserve de bois…….. Les conducteur sur route eux on pour minimum un 4X4, une grosse caravane, et bien sur la barque sur le toit et il y a ceux qui on des bus avec remorque et dans la remorque le mini 4X4, le bateau, les canoës…..autant vous dire que nous à côté nous sommes des petits rigolos!!!

Revenons à notre traversé, dés nos premier kilomètres nous étions heureux et exciter de découvrir enfin le désert Australien, ces paysage désertiques aux milles couleurs, cette longue ligne droite infinie, ces émeus, ces couchés de soleil ……
Vous connaissez peut être Coober Pedy pour ces mines d’opale et ces maisons troglodytes ? Nous désirions visiter une de ces maisons mais malheureusement nous étions dimanche donc fermé. Nous sommes contenté d’une des églises de la ville. C’est une ville poussiéreuse, sans arbre et assez triste et il y a essentiellement des gens de passages que nous rencontrons dans la ville ou des aborigènes alcoolisés, très mal habiller qui déambulent ou assis sur les trottoirs en groupes, ambiance plutôt étrange mais qui reste intéressante. Nous avons quitté cette ville pour continuer vers Ayers Rock (Uluru pour les aborigènes), après des jours, des milliers de kilomètres nous y voilà ….. Depuis toute gamine je ne rêve que du « Uluru » je ne me souviens pas exactement pourquoi mais c’est toujours resté et ça y est je suis face à lui …..L’émotion est très intense!! Nous avons commencé par faire une belle rando de 10 km autour du Uluru, nous n’étions pas toujours autorisés à prendre des photos puisque
C’est un lieux sacré pour les aborigènes, nous tenions donc à respecter leur croyances et par la même occasion ne pas l escalader . Nous avons achevés notre première journée avec un magnifique couché de soleil sur Uluru un moment qui ramène beaucoup de monde, on repassera pour le moment romantique !! Mais malgré tout très sympa de le partager. Pour notre dernier jour dans le parc nous avons continué notre visite vers Kata tjita moins connu mais tout au si surprennent, c’est rando époustouflantes par se mélange de couleur du désert, rouge, orange, or et ce vert printanier où règne kangourous rouges, perroquets, dromadaires……un petit coin de paradis au milieux de cette immensité.

Nous avons ensuite continué notre route en direction de Alice Springs

Suite dans le prochain article

Bon vent, Katia

Coober Pedy - Uluru - Kata Tjita

lundi 7 juin 2010

melbourne - granpians - adélaide

Voici l'album photo regroupant les quelques jours passés sur Melbourne après la Tasmanie.
Nous avons eu la chance d'assister à un match de football australien (AFL pour Australian Football League) avec nos amis. Les règles sont un peu compliquées mais le jeu est tres vivant et agréable à regarder. C'est un mélange entre du football (ou soccer pour les australien) et du rugby. Une personne nous a même dit qu'après avoir connu le "footy", regarder un match de foot européen serait comme de regarder pousser de l'herbe !

Après avoir fait passé un petit check-up à la vanette et fait quelques provisions nous avons repris la route direction Adélaide. Seulement 700 kms les séparent.
Sur la route nous avons fait escale dans le "Granpians national park" qui nous a offert quelques belles ballades en direction de points de vue et d'art aborigène. Ce parc regroupe 80% des peintures rupestres aborigènes du Victoria, on ne pouvait pas passer à coté sans aller voir ça.
La visite d'Adélaide a été tres courte. Juste le temps de visiter son marché, son centre, d'admirer la plage de sable blanc déserte et de se rendre compte que nous avions voyagé dans le temps et changé de fuseau horaire.
Le temps presse, l'hiver arrive à grand pas. Remontons dans le nord !

melbourne - granpians - adélaide

A+, guillaume

dimanche 30 mai 2010

Tasmanie

Nous avons longtemps réfléchi avant de prendre la décision de partir pour la Tasmanie en automne, nous sommes partis et sommes content de l’avoir fait !

Après un court vol depuis Melbourne nous débarquons à Hobart, la capitale d’état. L’aéroport n’est pas très grand. Des chiens reniflent les bagages pour, non pas rechercher de la drogue comme on pourrait le croire, mais des fruits et légumes qu’il est formellement interdit d’introduite ici. Une demie heure plus tard nous filons avec notre voiture de location, une Nissan Tiida en direction des forêts pluvieuses et des lacs du sud-ouest.
Le fond de l’air est plus frais que sur le « continent », les ruisseaux et lacs sont monnaie courante et les reliefs sont moins érodés.
La Tiida serpente sur les routes tasmaniennes bien mieux que notre vanette l’aurait fait ! Il faut juste que je fasse attention, la boite de vitesse est une automatique et j’ai souvent envie de débrayer sur la pédale de frein !
Après une journée de route, avec de multiples stops nous arrivons au lac Saint Clair et prenons une chambre dans un « backpaker hostel » (hôtel petit budget pour les personnes voyageant avec leur sac à dos). La chambre est rudimentaire et ils ne fournissent pas de couverture ni de couette. La plupart des personnes dormant ici arrivent d’une randonnée de 6 jours, l’overland track qui débutent à 80 km au nord.
Quand nous nous levons le lendemain le temps est maussade, la couche de givre épaisse mais nous décidons de partir quand même en rando. Au court de celle-ci nous montons à 1200 mètres et percevons de temps en temps quelques sommets 300 mètres plus haut avec leur bandelette de neige. Les lacs de montagnes sont superbes, le temps n’est pas si mal et profitons même de quelques éclaircies.
Nous repartons en début d’après midi, traversons un parc national sur 100 km en voiture, passons la ville minière de Queenstown et avons la chance de voir une quinzaine d’arc en ciel en une heure.
Nous arrivons « le soir », vers 15H30*, dans la petite ville de Strahan. Nous trouvons une superbe chambre studio avec vue sur le port pour 100$, seulement 20$ de plus que la nuit dernière mais cette fois ci nous avons tout le confort.
Au petit matin nous repartons, allons voir l’océan de la côte ouest, les vagues sont puissantes car rien ne les arrêtent entre ici et l’Argentine. Nous sommes dans ce que l’on appelle les 40èmes rugissants.
Nous visitons ensuite la partie très visitée d’où part l’overland track, Cradle Valley. De superbes lacs de montagnes reliés par des petits sentiers s’offrent à nous.
Nous dormons le soir sur Devonport dans un hôpital réaménagé en hôtel pas cher pour travailleur.
Le jour suivant nous traçons sur Lauceston, visitons le centre avec sa brasserie Broags, marchons dans « la gorge » et reprenons la route pour rejoindre Swansea sur la côte est.
Nous tombons sur un hôtel backpacker récent avec le tout confort qui sera notre base pour visiter le « Freycinet national park ». Ce parc est très réputé pour la célèbre plage de Wine Glass Bay (baie verre à vin) avec sa forme arrondie, son sable blanc et son eau transparente.
Après une autre nuit à Swansea nous nous arrêtons dans un centre de sauvegarde du diable de Tasmanie. Les effectifs de ce dernier ont fortement chuté car depuis les années 90 beaucoup sont atteints par un cancer de la face transmissible par morsures. Les zoos et parcs animaliers gardent un cheptel sain pour préserver l’espèce et pouvoir le réintroduire en cas d’extinction à l’état sauvage.
Ensuite nous consacrons un après midi à la visite du site historique de Port Arthur, site pénitencier ayant reçu des milliers de prisonniers durant le 19eme siècle.
Nous bouclons notre tour de Tasmanie en visitant Hobart et sa région avec quelques randos dans des parcs nationaux, un tour sur la superbe île de Brunny, une ascension en voiture au Mont Wellington surplombant Hobart avec ses 1271 mètres…
Nous rendons la voiture de Location après huit jours bien chargés et comme vous pourrez le voir sur les photos nous avons eu de la chance avec la météo bien qu’il est fait assez frais.
Tasmanie

* Nous trouvions déjà que les habitants d’Australie avaient des journées qui commençaient tôt et finissaient très tôt mais là c’est le comble. Le soleil en ces temps se lève à 7H30 et se couche à 16H45. Il fait donc nuit de très bonne heure. Nous avons aussi pour règle de ne pas rouler après que la nuit soit tombée pour éviter de heurter un animal sauvage et de froisser de la tôle. Ce qui ne donne en fin de compte pas de tres grandes journées pour visiter et se déplacer.


Bon vent à vous, Guillaume



Ps : Nous pensons bien à toi Nico et sommes de tout cœur avec toi.

lundi 17 mai 2010

Canberra /Melbourne par la côte

c’est lors d’un bel après midi ensoleillé que nous avons repris notre route vers de nouvelles aventures à bord de notre fidèle Vanette .

Malheureusement au bout de quelques kilomètres la nuit nous rattrape. Et oui à cette époque de l’année, donc l’automne en Australie, il fait nuit à partir de 5hOO. Nous ne prenons pas le risque de conduire la nuit vue le nombres de kangourous et de wombats qui si promènent.

La première nuit fut très, très fraiche, nous étions juste à quelques kilomètres des principales stations de ski d’Australie.

A l’extérieur du van environ -5°C et à l’intérieur environ 0°C , la condensation provoquée par nôtre respiration a gelée sur les parois du van et toutes les vitres.

Autant vous dires que dans de telles conditions on dort très collé serré et qu’on ne laisse pas un bout d’or-teille sortir de la couette !!

Le lendemain nous avons repris nôtre route de bonne heure de bonne humeur, jusqu’à ce qu’un gentil 4x4 nous projette un petit cailloux qui a bien sûr fait un petit impacte sur le par brise.

Nous nous sommes dirigés directement à la prochaine ville chez un garagiste pour le réparer avant que ne les choses s’aggrave avec le temps.

Pendant les deux heures d’attentes demandé, nous en profitons pour visiter la ville où nous nous trouvons .

Elle ressemble à toutes les villes que nous pouvons trouver dans les régions du bush (région reculer de la côte) beaucoup de café, de petits magasins où s’y vendent toutes sortes de choses, à quelque chose prés car ici il loue des skis.

Plus nous nous rapprochions de la côte plus le temps devenait gris, les paysage quand à eux étaient plutôt secs, démunit d’arbres et de court d’eau.

Dés notre arrivé sur la côte une toute autre ambiance, nous y trouvons des petits villages très mignons avec leurs ports, leurs couleurs et toujours autant d’espèces d’oiseaux.

D’ailleurs nous avons eu la bonne surprise de retrouver des Pélicans que nous n'avions pas recroisés depuis le Queensland ce printemps.

Nous avons fait halte dans un petit village qui se prénomme Eden, autrefois paradis des pêcheurs, cette ravissante ville côtière attire aujourd’hui les touristes. Ils se bousculent pour admirer les baleines qui y migrent chaque année au printemps. Ils peuvent aussi apercevoir dauphins, otaries…..

Les jours suivants nous avons continué notre route tout en visitant, notre dernière destination avant Melbourne fut le Parc National Wilsons Promontory.

Les photos parlent d’elles même, des paysages spectaculaires avec ses eaux turquoise, ces plages de sable banc, et ces nombreuses îles.

Ce parc était peuplé par les Aborigènes Kurnai et Boonwurrung, des fouilles ont d’ailleurs mis au jours des preuves de cette présence, un bras de terres permettait autrefois à rejoindre la Tasmanie.

Les animaux sont accoutumés à la présence des humains, comme vous pourrez le voir sur les photos les perruches viennent volontiers vous piquer un bout de pain, un moment très animé.


A l’heure où je vous écris, nous avons retrouvé la ville où tout a commencé pour nous et bien sur Jeff et Sandra que nous remercions encore pour leur chaleureux accueil et leur générosités;
canberra - melbourne
A bientôt en Tasmanie cette fois

Katia

mardi 11 mai 2010

Canberra, capitale australienne

Après un séjour de deux semaines en France, nous voici de retour en Australie plus exactement à Canberra où nous avions laissé notre « Vanette » entre de bonnes mains.
En 24h (d’avions) nous sommes passés du printemps à l’automne autant vous dires qu’il nous a fallut plusieurs jours d’adaptations entre le décalage horaire et le soleil qui se couche vers 18h.
La journée les températures tournent entre 5C le matin vers 6heures et vers 13H on passe à 20C, plutôt agréable pour un automne.
Nous profitons de ces belles journées pour visiter la ville, qui est très agréable par son lac, son calme et ces nombreux musées, son mémorial, ces parlements…..

Nous avons commencés par visiter « la galerie nationale de l’Australie »qui possède une collection impressionnante de plus de 100000 œuvres d’art représentant quatre grands domaines, l’art des Aborigènes et des insulaires de détroit de Torres, l’art australien, l’art asiatique et l’art international.
Malheureusement il nous était interdit de prendre des photos dans ces lieux.

Le lendemain nous sommes allés découvrir le magnifique Mémorial de guerre qui est répertorié comme l’un des plus beaux musées du pays.
Il renferme une énorme collection d’images, de vestiges et d’expositions relatives aux guerres.
Nous avons dut faire la visite sur deux jours car le premiers nous sommes arrivé trop tard mais nous avons eu une agréable surprise.
En hommage aux mort, un champs d’honneur à lieu chaque soir lors de la fermeture des portes du Mémorial, ce fut un moment émouvant et mémorable.

Le dimanche qui suivit nous avons partagés une journée avec nos amies qui étaient en jours de repos.
Nous avons bien commencés par un petit déjeuné à l’anglaise, concocté par nos hôtes.
Le ventre bien rempli nous sommes parti faire une petite rando au cœur d’une réserve, avec un australien connaissant bien les lieux, la faune et la flore d’Australie.
Il se prépare physiquement pour effectuer la traversée de l’Angleterre sur une semaine.
Au cours de cette balade nous avons admirés nos amis les kangourous que nous délogions de leur tranquillité, quelques wallabies qui se font plus rare dans la région.
Mais surtout une première pour nous d’observer des nids d’aigles plutôt impressionnant par leur grosseur et leur méthode de construction qui est essentiellement composer de grosses branches.
Notre journée à suivi par un lunch au cœur d’un marché plutôt sympathique, et d’une petite sièste au bord d’un lac tout en suivant par moment un concourt de bateaux télécommandé accompagné de majestueux cygnes noir.
On y trouve aussi « la caravane rouge aux meilleurs hamburgers du monde »il faut vraiment être dans les premiers car l’attentes peux aller jusqu’à deux heures, moi je dit « lui il a tout compris ».
Nous nous sommes ensuite dirigés dans un parc, où se trouve de nombreuses sculptures diversifiées.


Le lendemain nous avons continué nos visites en nous dirigent vers les Parlements, effectivement à Canberra il y a l’ancien parlement et le nouveaux parlement.
Il fut le siège du gouvernement de 1927 à 1988, on se plonge rapidement dans l’ambiance parlementaire de l’époque .
Face à l’ancien parlement on peut voir « la tente ambassade aborigène », cette tente a été installée le jours de la fête nationale, le 26 janvier 1972 il y donc 38 ans.
Ils protestent contre la non-reconnaissance des droits des Aborigènes à la terre et à l’autodétermination.
Condamnée officiellement puis détruite, elle fut remontée puis devint rapidement un symbole de résistance.
Pour ce qui est du nouveau parlement, c’est un bâtiment symbolique et extravagant qui a ouvert ses portes en 1988.
Comme vous pouvez le voir sur les photos il est coiffé d’un toit herbeux où on peux avoir une vue à 360°sur la ville.
Nous avons pue y visiter la Chambres des représentants où il est possible d’assister à la séance des questions-réponses, et au Sénat.


Nous nous dirigeons maintenant en direction de Melbourne où nous devons prendre l’avion pour Hobart, en Tasmanie le 19 mai pour une semaine de découverte mais à pieds cette fois !!!

Canberra, capitale australienne

Katia

Nous y sommes !!!

Voici comment on peut rentrer en France en une semaine :
Jeudi 15 avril
Nous laissons le van sur Canberra et prenons un taxi pour l'aéroport. Nous montons à bord d'un petit avion de Quantas qui vole pour Sydney. Nous avons l'occaz de voir à nouveau les Blue Mountains ainsi que Sydney vu du ciel, c'est magnifique.
Nous n'avons pas beaucoup de temps pour prendre notre correspondance. L'avion de Quantas pour Singapour part dans une heure. Nous changeons de terminal et courons pour ne pas être en retard.
A la porte d'embarquement nous attendons une heure et demie, montons dans l'A380 et attendons de nouveau une heure et demie.
Le pilote nous fait savoir qu'ils font intervenir des techniciens pour réparer quelque chose dans les soutes et qu'un autre regarde pourquoi nos petits écrans ne marchent plus.
Problèmes résolus.
Notre voisine de siège est une anglaise. Elle parle français et nous apprend qu'un volcan est entré en éruption en Islande. Son mari lui a dit par sms 2 minutes avant qu'on ne décolle.
Le vol se passe bien. Nous savons que nous avons déjà loupé notre correspondance à Singapour pour Paris.
En descendant Katia remarque une fille de chez Quantas avec nos noms et quelques autres sur une feuille tendue à bout de bras.
Nous sommes une dizaine à avoir loupé notre vol pour Paris. Nous nous faisons faire un rapide enregistrement par la douane.
L'hôtesse nous imprime un nouveau billet pour le lendemain soir. Nous devons partir avec Air France au lieu de Singapor Airlines. Nous laissons les bagages de soute à l'aéroport et partons ensuite tout frais payés dormir dans le centre-ville à l'hôtel Carlton.
Vendredi 16 avril
Nous ne nous levons pas trop tard pour aller profiter du petit déjeuner de l'hôtel. Nous n'avions quasi jamais vu ça à part dans un hôtel quatre étoiles de luxe sur une île thaïlandaise.
Nous avons le choix entre des dizaines de plats chauds, des bouchées chinoises à la vapeur, du pain, des croissants ...
Après le buffet nous remontons dans la chambre et profitons de TV5 et regardons les infos qui tournent en boucles sur les chaînes spécialisées.
Le déjeuner fut tout aussi impressionnant que le matin. Nous commençons à se rendre compte que la diversité ethnique de Singapour à du bon sur la cuisine. Ça faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas régalés de la sorte.
L'aprem nous nous sommes reposés et avons fait un petit tour dans les rues autour de l'hôtel. Il faisait plus de 30 degrés avec 90 % d'humidité dans l'air et nous avons vite retrouvé refuge dans notre chambre.
A 20h00 nous sommes repartis en taxi à l'aéroport tout en sachant que notre vol avait été annulé.
Nous nous sommes mis dans la file devant le comptoir d'Air France, avons patienté 1h30. Les voyageurs étaient plutôt tendus, ils n'hésitaient pas à se pousser et même parfois à doubler. Le premier contact avec les autres français d'air France n'est pas très facile.
Nous partons de la queue avant d'avoir pu parler à l'hôtesse. Une personne d'air France doit nous aider à reprendre nos valises.
Je ne dirais rien sur cet épisode, il devrait être censuré, à part que nous les avons retrouvés après 5 heures de recherche.
Quand nous sommes retournés aux comptoirs des compagnies, il n'y avait plus personne. Il était trop tard.
Un salarié de Quantas a quand même réussi à nous dégoter une chambre d'hôtel avec le transfert en taxi mais cette fois ci sans les repas.
En prenant le taxi le chauffeur nous a dit ne pas connaitre le "hard rock hôtel", il a dû appeler son bureau et ce n'est qu'après une dizaine de km qu'il a eu la bonne destination.
Nous sommes arrivés à 2h30 du matin dans un hôtel tout neuf plutôt design.
La chambre Jimi Hendrix était pour nous !
La vue depuis le balcon nous en a bouché un coin. L'hôtel entourait une piscine gigantesque.
Samedi 17 avril et dimanche 18 avril
Nous repartons de bonne heure de la chambre pour retourner à l'aéroport.
Lors de la remise des clés de notre chambre on nous remet 25 dollars pour le taxi, nous les prenons et partons avec la navette gratuite. C'est toujours ça de pris !
Une fois à l'aéroport nous nous demandons à quel guichet on doit s'adresser. En effet notre premier vol qui a eu du retard était chez Qantas, notre second devait nous emmener sur Paris avec Singapore Airlines (S.A) et il a été remplacé par un vol du lendemain avec Air France.
Arrivés au bureau de Quantas après une petite attente de 3 heures, notre dossier est en suspend, on nous donne des coupons repas. La réceptionniste doit parler à son patron pour savoir s'ils doivent nous trouver un vol ou s'ils nous envoient vers une autre compagnie.
Lorsque nous repassons ils nous envoient vers S.A ou re-trois heures d'attente pour nous dire que nous avons une réservation de vol pour le 25 avril.
Nous apprenons que S.A nous rembourse nos 2 premières nuits d'hôtel mais plus aucune chambre n'est disponible à des kilomètres à la ronde.
Nous arrivons à trouver une pièce dans l'aéroport ou des personnes comme nous attendent leurs avions. Ils sont là depuis le début, ou presque, sont presque tous européens.
L'aéroport nous fourni des duvets, un petit matelas et nous apporte de quoi manger.
L'ambiance est un peu électrique mais tout le monde est sympa.
Nous restons là 2 jours et 3 nuits en suivant les infos, en discutant un peu avec les autres ...
Lundi 19 avril
Nous estimons qu'il est temps de sortir de l'aéroport et allons visiter le quartier de chinatown.
Le métro est d'une propreté déconcertante, il est même interdit d'y boire et manger sous peine de 500 $ d'amende (280 €).
La chaleur est étouffante mais nous arpentons les rues, les temples et les boutiques. Nous trouvons pour le déjeuner un grand bâtiment ouvert avec des dizaines d'échoppe vendant leur petit plat du jour. Nous repartons à l'aéroport fatigué mais heureux d'avoir profité de la journée.
Quand nous arrivons « chez nous », tous sont partis. Ils ont été relogés un peu plus à l'écart. Ceux d'Air France ont même réussi à obtenir des chambres d'hôtel.
Nous allons voir S.A et réussissons à nous faire payer l'hôtel pour 2 nuits.
Nous n'y resterons qu'une heure, une employée de S.A nous propose de partir pour Rome le soir même. Nous acceptons tout de suite.
L'avion que nous prenons est un peu « secret », il n'est affiché nulle part sur les panneaux d'infos de l'aéroport. Sûrement pour éviter que les personnes ne se bousculent toutes en même temps sur les bureaux des compagnies affectant un vol pour l'Europe. Ce qui n'est pas très normal c'est que quelques places restent libres et que certains auraient payé cher pour être à bord avec nous.
Mardi 20 avril
Nous débarquons à Rome au petit matin dans un hall d'aéroport débordé. Nous suivons le groupe et sommes contents de trouver un bus partant pour l'aéroport de Milan.
11h00 de bus plus tard nous prenons un autre bus pour rejoindre la gare de Milan.
Sans surprise tous les trains pour Paris sont complets pour les jours à venir. Ceux-ci sont scrupuleusement surveillés par une quinzaine de gendarmes. Ils contrôlent les billets de toutes les personnes montant à bord.
Prêt à tout pour rentrer en France nous décidons de monter dans le train de Turin. Nous pensons faire du stop pour passer le col avec un routier et arriver en Savoie.
Finalement à Turin une française nous informe qu'ils laisseront monter quelques passagers, nous en ferons parti ! Nous payons nos tickets 100€ chacun mais sans place assise.
Nous restons bloqués quelques heures à Modane, car des sans papiers étaient à bord du train et les douaniers contrôlaient tous les passagers.
Mercredi 21 avril
Ayant pris beaucoup de retard nous avons été redirigés à Lyon pour échanger notre train contre un beau TGV chauffé, rapide, confortable et avec des places assises.
Pour finir 50 minutes de ter pour arriver enfin à Orléans !
Depuis nous avons passé quelques jours en famille, avons profité de la gastronomie française et sommes repartis sur Canberra.
A très bientôt, Guillaume


Comment rentrer en France en une semaine

vendredi 16 avril 2010

Blue mountains national park

Comme la plupart des touristes qui visitent Sydney nous avons fait un saut du coté du parc national des Blue Mountains.
C'est un des parc les plus visité d'Australie avec celui d'Uluru.
Il à été nommé ainsi parce que les forêt d'eucalyptus du parc dégagent une vapeur d'essence servant à les protéger des rayon du soleil et à garder un peu plus d'humidité dans l'air.

Malgré les nombreux parcs que nous avons visité auparavant chacun se révèle different.
Par exemple celui là s'est distingué par sa capacité à recevoir de nombreux visiteurs. Les chemins de randonnées sont par exemple tres entretenue, les informations sur les sentiers sont en plusieurs langues ...
L'acceuil dans le centre d'info ultra touristique des 3 soeurs est horrible et mercantile. Alors que les centres d'info du parc, moins consultés sont de véritables mines d'informations.

Ce qui distingue aussi ce parc c'est qu'il renferme les plus grande grottes calcaires au monde. Les visites de celles ci sont payantes et guidées.
Nous avions le choix entre au moins 15 visites differentes et le choix ne fut pas si facile !
Nous sommes ressorti de la visite avec un sentiment d'avoir vu une oeuvre d'art de mère nature tout a fait remarquable.


Blue mountains national park
Par la suite nous sommes reparti vers le sud en longeant la cote.
Nous sommes passé par une des plages paradisiaque de Jervis Bay ou nous avons eu la bonne surprise de voir des dauphins passer à deux reprise a quelques dizaines de mètres d'ou nous nous baignions.

Nous avons mis ensuite le cap sur Canberra. Pour des raisons familiales nous avons décidé de faire un break de quelques semaines et de rentrer en France.
Nous reprendront notre van et notre trip d'ici quelques semaines.

Actuelement nous sommes bloqués sur Singapour suite à l'eruption volcanique d'Islande et attendons un vol pour Paris.

belli - kangourou valley - jervis bay - canberra et vol canberra sydney singapour
A+

mardi 13 avril 2010

C'est un grand pas pour Katia, un petit pas pour l'humanité ...

A la suite de manilla nous avons remis le cap sur la côte en visitant Nelson Bay, au nord de Newcastle.
Entre ces 2 villes s'étend la plus longue dune d'Australie sur 32 km.
La météo fut plutot capricieuse, après avoir de nouveau rejoint nos amis nous avons rapidement mis le cap sur Sydney.
Nelson Bay - Fishermans Bay

Nous sommes arrivés sur Sydney en plein week end de pacques et sans avoir une seule réservation dans un camping !
Après quelques tours en vans pour trouver un emplacement dispo dans un caravan park nous avons trouvé un "show ground", terrain communal servant aux différentes manifestations.
Pas trop cher et pas trop loin de la ville.

Nous avons choisi de garer notre voiture au nord et de prendre le ferry pour arriver en centre ville par la mer.
Nous avions tous hate de voir le fameux opéra qui après 20 minutes de mer s'est révélé à nous. Majestueux !
Des tonnes de touristes photographiaient l'opéra avec le pont "harbour bridge" juste derrière. Nous en faisions parti !
Nous avons par la suite visité le centre ville a pied, en passant par le parc, le quartier chinois ...

Nous sommes resté 3 jours sur place et avons pleinement profité malgré la météo plus que maussade. Mais on ne va pas se plaindre tout de même, on n'échangerai pas notre place contre une autre.




A+, guillaume

mardi 30 mars 2010

Manilla

Ça c'est fait ! Manilla était une étape quasi obligatoire, en effet tout parapentiste voyageant en Australie et aimant les thermiques se doit de passer et de voler sur ce site un peu magique.

Après avoir passé la route des parcs et la ville de Tamworth (capitale de la musique country australienne) nous avons mis le cap sur Manilla.
Le site se situe au milieu des plaines herbeuses jaunies par le soleil et le manque de pluie. Les vaches noires ne se demandent même plus ce que viennent faire ces personnes avec leurs gros sacs à dos.
On pourrait se croire un peu en Espagne, sans les oliviers.

Le détenteur du plus grand vol de distance en Australie en a fait son terrain de jeux en ouvrant une école et un petit camping sur l'un des attero.

Les quatre décos couvrent chacun une orientation cardinale ce qui permet de voler par presque tous les vents.
Nous y sommes restés seulement deux jours et sommes repartis assez vite car la météo n'annonçait rien de bon pour un bon moment.
Le premier jour les conditions étaient optimales avec très peu de vent météo, de bons thermiques et surtout un plafond à 1500 mètres le matin évoluant à 3000 en fin de journée. En bref : un rêve.
J'ai enfin retrouvé la sensation de tourner dans un thermique, de pouvoir le centrer, le perdre, en chercher un autre, transiter ...
La seconde journée, comme vous le verrez sur les photos n'a pas été très glorieuse. Kat s'était dévouée pour redescendre le gros 4*4 faisant office de navette. A notre arrivée au sommet l'un des pneus a éclaté. N'ayant pas tous les outils pour mettre la roue de secours il a fallu remonter après un plouf avec une autre voiture. Là ils se sont rendu compte que la roue de secours était bloquée et qu'il fallait refaire une autre navette pour aller chercher un autre pneu au camping. En bref Kat a mis plus de 4 heures à faire la rotation qu'elle aurait dû faire en moins d'1 heure ! Tout ça pour faire un gros plouf dû au manque de soleil !

Nous voilà reparti vers de nouveaux horizons,
A très bientôt pour la suite, bon vent,

Guillaume

parapente manilla
infos sur manilla : http://www.paraglidingearth.com/en-html/index.php?site=4632


Ps : tient le coup pa, jt’m

dimanche 28 mars 2010

La route des parcs

Lors de notre dernier article nous vous racontions que guillaume a eu l'occasion de voler en bord de mer et de discuter avec d'autres parapentiste qui si trouvaient.
L'un des couple nous a gentiment invité à partager quelques jours chez eux.
Nous avons bien évidemment dit un gros oui, heureux à l'idée de voir un peu comment vivent les Australiens et de partager de bons moments avec eux.
Nous avons eu la bonne surprise de découvrir une magique propriété au milieu des eucalyptus, des immenses bananier où règnent perroquets et autres oiseaux de milles couleurs, un vrai coin de paradis.
Un principe que ma maman apprécierait bien : leurs enfants vivent sur leur propriété, chacun à son petit coin de tranquillité et d'intimité !

Jim nous a fait découvrir la ville de Coffs Harbour avec son port où il est resté vivre 6 ans sur son bateau avec sa femme et leur fille.
Quand leur fille a grandie, ils sont retournés sur le « continent »et ils ont eu leurs deux autres enfants.
Ce qui est drôle, c'est que les deux garçons ont ouvert chacun leur boutique, l'un a un magasin de surf et l'autre a un resto sur les quais, à quelques mètres où vivaient leurs parents.
Maintenant ils vivent leur petite vie tranquille, Jim aide un ami à construire son bateau et vu que ça se passe chez lui, dès que le temps et le vent le permet, il vole .
Autant vous dire que Guillaume adhère complètement à l'idée !

On les remercie encore pour ce chaleureux accueil.

Nous avons ensuite reprit la route en direction des terres avec l'idée de visiter plusieurs parcs et de se diriger vers Manilla site de parapente mondialement connu .
Avec bonne surprise nous avons retrouvé nos amies Audrey et Fred qui se sont munît d'une voiture de location suite aux problèmes de van .

Nous avons pu partager de belles randos, de bon repas, de bons fou rire, et surtout parler beaucoup de nourriture. Et oui la France a quand même UNE gastronomie et l'Australie non donc ça commence à être dure.
Pour vous dires qu'on rêve de saucisson, de fromage, de pain........c'est que vraiment 7 mois ça commence à être long.
Mais heureusement il y a les restos chinois qui sont bon marcher et comme vous pouvez vous en douter, tout ce qui est français est hors de prix.
Exemple le St Agur c'est 45 euros le kg, les petits écolier de LU c'est 4 euros le paquets donc on a vite oublié l'idée d'éveiller nos papilles.

Nous continuons notre route vers de nouvelles aventures......

Merci aux personnes qui prennent de leur temps pour nous envoyer des mails, qui nous fond le plus grand plaisir .



Katia


La route des parcs

vendredi 19 mars 2010

le début de nouvelles vacances ...

Nous avons repris la route le mardi 16 mars pour une première petite étape. Notre première halte c'est faite dans une petite ville du nom de Glen Innes.
Sur les hauteurs de la ville, un parc avec de nombreux menhirs sont erigés. En effet cette petite bourgade se revendique Celte. On a même retrouvé le drapeau de notre chère Bretagne sur la façade de l'hotel de ville.
Ensuite nous sommes partis pour un petit barbec et une bonne nuit dans une réserve nationale accompagnés de nos amis français Audrey et Fred.
La route d'accès ne fut pas évidente mais on s'inquiétait un peu plus pour remonter le lendemain matin.
Après une bonne soirée accompagnée de kangourous, canards, araignée et possums nous avons repris la route le lendemain matin. Le van de nos amis a soudain décidé de s'arrêter pour ne plus repartir.
Evidemment nous n'avions pas de réseau et avons du faire 45 km pour appeler une dépanneuse.
Un peu triste nous avons repris la route tous les 2 en les laissant avec le garagiste. Nous espèrons bientôt les revoir. La météo n'étant pas terrible dans les terres nous avons tiré sur la cote. Nous avons gagné au moins 10 degrés !
Pendant que nous marchions sur une plage Kat a remarqué un parapente sur un petit bout de bute. Il ne volait pas mais faisait du gonflage. Résultat un peu plus tard :
- un premier vol de moins d'1 minute faute de vent
- une bonne séance de gonflage
- un deuxième vol de 20 minutes avec repose au sommet
Que c'est bon de voler à nouveau !
Nous continuons notre route et vous tenons au jus dans peu de temps.
Guillaume

le début de nouvelles vacances ...

samedi 13 mars 2010

Dernier jour de picking sur Stanthorpe

Voici quelques photos de notre dernier jour de travail à la ferme.
A tres bientôt, Guillaume et Katia

Dernier jour de picking sur Stanthorpe

mercredi 10 mars 2010

stanthorpe suite et fin

Salut la compagnie,
Nous avons la joie, l'honneur, de vous annoncer ... que nous terminons notre travail de piking sur Stanthorpe le dimanche 14 mars 2010. Cette date restera gravée dans notre mémoire pendant toute notre vie comme étant dorénavant un jour pas comme les autres.
Vous êtes tous invités à notre pot de départ le lundi 15 mars au réfectoire du camping country style à 5h15 PM. Les personnes amenant de la raclette, du bleu, du chèvre, du saucisson sec d'Ardêche, du jambon du gaulois et du bon pain de Belledonne sont les bienvenues.

Nous repartons sur la route mardi, direction le sud avec au programme : parcs nationaux, plage et quelques villes ...

Les dernières semaines étaient plutôt routinières, on bossait quasi tous les jours en alternant entre les tomates, aubergines, poivrons et poireaux.
Nous sommes quand même retourné faire une petite ballade dans un parc pour grimper la pyramide. Une ballade sympa avec des amis entre 2 averses.
Le week-end dernier nous avons assisté à la fête de l'année pour Stanthorpe : le festival de la pomme et du raisin.
Les gens ici attendaient ça depuis quelques semaines. Nous avons pu assisté à un rodéo. Le premier quart d'heure était intéressant, après on s'est vite ennuyé de voir ces pauvres bêtes qui se font pincer les testicules. On ne doit pas avoir pris la philosophie du cow boy, ouf !
Le lendemain nous sommes retourné en ville pour voir les différentes prestations. Les danseuses du ventre étaient pas mal (en chair). Entre 2 concerts nous avons eu la bonne surprise de pouvoir acheté une flammekueche faite par un alsacien expatrié. Elles avaient la côte à coté des hamburgers, pankakes et autres styles de bouf australienne.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, ici les insectes sont de tailles disproportionnées. Sur la photos de l'araignée sur fond blanc, vous pouvez en voir une autre de taille normale. Les fourmis quand à elles sont partout, au point où quand on se pose par terre on regarde au préalable si on ne se pose pas sur une fourmilère. Certaines d'entre elles, les fourmis bulldog, peuvent provoquer un évanouissement suite à une seule morsure et la mort après plusieurs !
Ne vous inquiété pas pour autant, on fait attention.

A très bientôt pour de nouvelles aventure.
Guillaume et Katia

stanthorpe suite et fin

Ps : gros bisous à la famille

vendredi 12 février 2010

Day off




Salut,

Merci pour les messages, ça fait toujours plaisir.
Nous sommes toujours sur Stanthorpe et nous profitons aujourd'hui d'une journée de congé bien méritée. En effet on bossait depuis 12 jours sans jours de congés et nos fermiers nous en ont bien fait baver. On a planté 50000 poireaux, ramassé des tonnes de tomates, des milliers d'aubergines et on a fini par deux jours de ramassage de poivrons. (ce qui tue le plus le dos!)
Malgré la fatigue nous allons bien et le morale est au beau fixe.

Petit changement de programme pour la suite. On voulait partir se reposer quelques jours sur les îles Vanuatu en mars après le taf mais nous avons regardé sur Internet la météo des îles pour cette période et on a vu que c'était la saison des pluies. On abandonne l'idée pour l'instant et on continuera notre descente vers Sydney.

Au programme aujourd'hui : se reposer, nettoyer le van et les vêtements, faire quelques courses, aller voir un match de cricket et inviter un couple français du camping à partager notre dîner.

A+
Guillaume

vendredi 29 janvier 2010

Stanthorpe janvier

Bien le bonjour à tous,

Nous avons passé ces dernières semaines à travailler et travailler.
Effectivement nous travaillons pratiquement tout les jours, en moyenne
7h par jours. Autant vous dire que les après-midi sont plutôt consacrés
à la sieste, lecture….
Nous avons la chance d’être dans un camping où l’ambiance est calme et
plutôt sympa avec les kangourous qui viennent régulièrement nous rendre
visite à la tomber de la nuit.
On y trouve essentiellement des travailleurs de toutes nationalités qui,
comme nous font un break dans leurs périples pour faire un peu d’argent
et par la suite reprendre la route.
Ça nous permet d’échanger avec eux nos anecdotes, nos sentiments, nos
découvertes du voyage, ce qui est plutôt intéressant.
Nous avons l’intension de prendre des petites vacances après ces
mois de travaille qui risquent d’être éprouvant. Et oui comme disent des
amies « ce sont les vacances de nos vacances »plutôt pas mal l’idée.
Directions les îles Vanuatu pour une semaine qui sera rythmée sur une
mélodie de cocktail, plage, rencontre, découverte, partage……
Autant vous dire qu’on attend ce grand moment avec impatiences.
Nous allons profiter de ces deux mois qui nous reste à travailler, pour étudier notre prochain itinéraire en direction du sud.
Nous sommes désolé de ne pas avoir plus de photos à vous faire
partager pour le moment, promis dés demain on si mets.

A bientôt, Katia



Stanthorpe janvier

vendredi 8 janvier 2010

Stanthorpe



Salut,

Voici quelques news toutes fraîches de Stanthorpe :

- Nous avons trouvé du boulot on bosse pour 3 fermiers associés plutôt sympas
- A Stanthorpe les boulots sont tous payés 17,44$/H
- On ramasse des tomates, on coupe les rejets sur les nouveaux pieds, plante des poireaux ...
- Nous séjournons dans un petit camping où plus de 10 nationalités sont représentées
- Il fait beaucoup moins chaud ici qu'aux endroits où nous étions précédemment (voir météo ci dessous)


En bref tout va plutôt bien !

On tient tous particulièrement à saluer :

- tous les français qui affrontent le froid de l'hiver
- nos familles qui nous ont bien manqué pour les fêtes
- Audrey et Alex qui pédalent maintenant au Brésil
- nos anciens voisins de Vlom
- nos nièces qui doivent bien grandir
- Soso et Cé
- Les natur’ailes
- Toto et ses parents
- nos amis qui ont du se remetrent du jet lag sud américains et indou
- choub et rocho qui profitent toujours au Népal
- nos anciennes collègues de travail et patrons sur Moutiers Tigy et Courch
- B & F qui profitent de Moriond
- nos amis bretons
- Jeff & Sandra from Melbourne
- Nos amis de Camberra
- …

Guillaume et Katia