dimanche 30 mai 2010

Tasmanie

Nous avons longtemps réfléchi avant de prendre la décision de partir pour la Tasmanie en automne, nous sommes partis et sommes content de l’avoir fait !

Après un court vol depuis Melbourne nous débarquons à Hobart, la capitale d’état. L’aéroport n’est pas très grand. Des chiens reniflent les bagages pour, non pas rechercher de la drogue comme on pourrait le croire, mais des fruits et légumes qu’il est formellement interdit d’introduite ici. Une demie heure plus tard nous filons avec notre voiture de location, une Nissan Tiida en direction des forêts pluvieuses et des lacs du sud-ouest.
Le fond de l’air est plus frais que sur le « continent », les ruisseaux et lacs sont monnaie courante et les reliefs sont moins érodés.
La Tiida serpente sur les routes tasmaniennes bien mieux que notre vanette l’aurait fait ! Il faut juste que je fasse attention, la boite de vitesse est une automatique et j’ai souvent envie de débrayer sur la pédale de frein !
Après une journée de route, avec de multiples stops nous arrivons au lac Saint Clair et prenons une chambre dans un « backpaker hostel » (hôtel petit budget pour les personnes voyageant avec leur sac à dos). La chambre est rudimentaire et ils ne fournissent pas de couverture ni de couette. La plupart des personnes dormant ici arrivent d’une randonnée de 6 jours, l’overland track qui débutent à 80 km au nord.
Quand nous nous levons le lendemain le temps est maussade, la couche de givre épaisse mais nous décidons de partir quand même en rando. Au court de celle-ci nous montons à 1200 mètres et percevons de temps en temps quelques sommets 300 mètres plus haut avec leur bandelette de neige. Les lacs de montagnes sont superbes, le temps n’est pas si mal et profitons même de quelques éclaircies.
Nous repartons en début d’après midi, traversons un parc national sur 100 km en voiture, passons la ville minière de Queenstown et avons la chance de voir une quinzaine d’arc en ciel en une heure.
Nous arrivons « le soir », vers 15H30*, dans la petite ville de Strahan. Nous trouvons une superbe chambre studio avec vue sur le port pour 100$, seulement 20$ de plus que la nuit dernière mais cette fois ci nous avons tout le confort.
Au petit matin nous repartons, allons voir l’océan de la côte ouest, les vagues sont puissantes car rien ne les arrêtent entre ici et l’Argentine. Nous sommes dans ce que l’on appelle les 40èmes rugissants.
Nous visitons ensuite la partie très visitée d’où part l’overland track, Cradle Valley. De superbes lacs de montagnes reliés par des petits sentiers s’offrent à nous.
Nous dormons le soir sur Devonport dans un hôpital réaménagé en hôtel pas cher pour travailleur.
Le jour suivant nous traçons sur Lauceston, visitons le centre avec sa brasserie Broags, marchons dans « la gorge » et reprenons la route pour rejoindre Swansea sur la côte est.
Nous tombons sur un hôtel backpacker récent avec le tout confort qui sera notre base pour visiter le « Freycinet national park ». Ce parc est très réputé pour la célèbre plage de Wine Glass Bay (baie verre à vin) avec sa forme arrondie, son sable blanc et son eau transparente.
Après une autre nuit à Swansea nous nous arrêtons dans un centre de sauvegarde du diable de Tasmanie. Les effectifs de ce dernier ont fortement chuté car depuis les années 90 beaucoup sont atteints par un cancer de la face transmissible par morsures. Les zoos et parcs animaliers gardent un cheptel sain pour préserver l’espèce et pouvoir le réintroduire en cas d’extinction à l’état sauvage.
Ensuite nous consacrons un après midi à la visite du site historique de Port Arthur, site pénitencier ayant reçu des milliers de prisonniers durant le 19eme siècle.
Nous bouclons notre tour de Tasmanie en visitant Hobart et sa région avec quelques randos dans des parcs nationaux, un tour sur la superbe île de Brunny, une ascension en voiture au Mont Wellington surplombant Hobart avec ses 1271 mètres…
Nous rendons la voiture de Location après huit jours bien chargés et comme vous pourrez le voir sur les photos nous avons eu de la chance avec la météo bien qu’il est fait assez frais.
Tasmanie

* Nous trouvions déjà que les habitants d’Australie avaient des journées qui commençaient tôt et finissaient très tôt mais là c’est le comble. Le soleil en ces temps se lève à 7H30 et se couche à 16H45. Il fait donc nuit de très bonne heure. Nous avons aussi pour règle de ne pas rouler après que la nuit soit tombée pour éviter de heurter un animal sauvage et de froisser de la tôle. Ce qui ne donne en fin de compte pas de tres grandes journées pour visiter et se déplacer.


Bon vent à vous, Guillaume



Ps : Nous pensons bien à toi Nico et sommes de tout cœur avec toi.

lundi 17 mai 2010

Canberra /Melbourne par la côte

c’est lors d’un bel après midi ensoleillé que nous avons repris notre route vers de nouvelles aventures à bord de notre fidèle Vanette .

Malheureusement au bout de quelques kilomètres la nuit nous rattrape. Et oui à cette époque de l’année, donc l’automne en Australie, il fait nuit à partir de 5hOO. Nous ne prenons pas le risque de conduire la nuit vue le nombres de kangourous et de wombats qui si promènent.

La première nuit fut très, très fraiche, nous étions juste à quelques kilomètres des principales stations de ski d’Australie.

A l’extérieur du van environ -5°C et à l’intérieur environ 0°C , la condensation provoquée par nôtre respiration a gelée sur les parois du van et toutes les vitres.

Autant vous dires que dans de telles conditions on dort très collé serré et qu’on ne laisse pas un bout d’or-teille sortir de la couette !!

Le lendemain nous avons repris nôtre route de bonne heure de bonne humeur, jusqu’à ce qu’un gentil 4x4 nous projette un petit cailloux qui a bien sûr fait un petit impacte sur le par brise.

Nous nous sommes dirigés directement à la prochaine ville chez un garagiste pour le réparer avant que ne les choses s’aggrave avec le temps.

Pendant les deux heures d’attentes demandé, nous en profitons pour visiter la ville où nous nous trouvons .

Elle ressemble à toutes les villes que nous pouvons trouver dans les régions du bush (région reculer de la côte) beaucoup de café, de petits magasins où s’y vendent toutes sortes de choses, à quelque chose prés car ici il loue des skis.

Plus nous nous rapprochions de la côte plus le temps devenait gris, les paysage quand à eux étaient plutôt secs, démunit d’arbres et de court d’eau.

Dés notre arrivé sur la côte une toute autre ambiance, nous y trouvons des petits villages très mignons avec leurs ports, leurs couleurs et toujours autant d’espèces d’oiseaux.

D’ailleurs nous avons eu la bonne surprise de retrouver des Pélicans que nous n'avions pas recroisés depuis le Queensland ce printemps.

Nous avons fait halte dans un petit village qui se prénomme Eden, autrefois paradis des pêcheurs, cette ravissante ville côtière attire aujourd’hui les touristes. Ils se bousculent pour admirer les baleines qui y migrent chaque année au printemps. Ils peuvent aussi apercevoir dauphins, otaries…..

Les jours suivants nous avons continué notre route tout en visitant, notre dernière destination avant Melbourne fut le Parc National Wilsons Promontory.

Les photos parlent d’elles même, des paysages spectaculaires avec ses eaux turquoise, ces plages de sable banc, et ces nombreuses îles.

Ce parc était peuplé par les Aborigènes Kurnai et Boonwurrung, des fouilles ont d’ailleurs mis au jours des preuves de cette présence, un bras de terres permettait autrefois à rejoindre la Tasmanie.

Les animaux sont accoutumés à la présence des humains, comme vous pourrez le voir sur les photos les perruches viennent volontiers vous piquer un bout de pain, un moment très animé.


A l’heure où je vous écris, nous avons retrouvé la ville où tout a commencé pour nous et bien sur Jeff et Sandra que nous remercions encore pour leur chaleureux accueil et leur générosités;
canberra - melbourne
A bientôt en Tasmanie cette fois

Katia

mardi 11 mai 2010

Canberra, capitale australienne

Après un séjour de deux semaines en France, nous voici de retour en Australie plus exactement à Canberra où nous avions laissé notre « Vanette » entre de bonnes mains.
En 24h (d’avions) nous sommes passés du printemps à l’automne autant vous dires qu’il nous a fallut plusieurs jours d’adaptations entre le décalage horaire et le soleil qui se couche vers 18h.
La journée les températures tournent entre 5C le matin vers 6heures et vers 13H on passe à 20C, plutôt agréable pour un automne.
Nous profitons de ces belles journées pour visiter la ville, qui est très agréable par son lac, son calme et ces nombreux musées, son mémorial, ces parlements…..

Nous avons commencés par visiter « la galerie nationale de l’Australie »qui possède une collection impressionnante de plus de 100000 œuvres d’art représentant quatre grands domaines, l’art des Aborigènes et des insulaires de détroit de Torres, l’art australien, l’art asiatique et l’art international.
Malheureusement il nous était interdit de prendre des photos dans ces lieux.

Le lendemain nous sommes allés découvrir le magnifique Mémorial de guerre qui est répertorié comme l’un des plus beaux musées du pays.
Il renferme une énorme collection d’images, de vestiges et d’expositions relatives aux guerres.
Nous avons dut faire la visite sur deux jours car le premiers nous sommes arrivé trop tard mais nous avons eu une agréable surprise.
En hommage aux mort, un champs d’honneur à lieu chaque soir lors de la fermeture des portes du Mémorial, ce fut un moment émouvant et mémorable.

Le dimanche qui suivit nous avons partagés une journée avec nos amies qui étaient en jours de repos.
Nous avons bien commencés par un petit déjeuné à l’anglaise, concocté par nos hôtes.
Le ventre bien rempli nous sommes parti faire une petite rando au cœur d’une réserve, avec un australien connaissant bien les lieux, la faune et la flore d’Australie.
Il se prépare physiquement pour effectuer la traversée de l’Angleterre sur une semaine.
Au cours de cette balade nous avons admirés nos amis les kangourous que nous délogions de leur tranquillité, quelques wallabies qui se font plus rare dans la région.
Mais surtout une première pour nous d’observer des nids d’aigles plutôt impressionnant par leur grosseur et leur méthode de construction qui est essentiellement composer de grosses branches.
Notre journée à suivi par un lunch au cœur d’un marché plutôt sympathique, et d’une petite sièste au bord d’un lac tout en suivant par moment un concourt de bateaux télécommandé accompagné de majestueux cygnes noir.
On y trouve aussi « la caravane rouge aux meilleurs hamburgers du monde »il faut vraiment être dans les premiers car l’attentes peux aller jusqu’à deux heures, moi je dit « lui il a tout compris ».
Nous nous sommes ensuite dirigés dans un parc, où se trouve de nombreuses sculptures diversifiées.


Le lendemain nous avons continué nos visites en nous dirigent vers les Parlements, effectivement à Canberra il y a l’ancien parlement et le nouveaux parlement.
Il fut le siège du gouvernement de 1927 à 1988, on se plonge rapidement dans l’ambiance parlementaire de l’époque .
Face à l’ancien parlement on peut voir « la tente ambassade aborigène », cette tente a été installée le jours de la fête nationale, le 26 janvier 1972 il y donc 38 ans.
Ils protestent contre la non-reconnaissance des droits des Aborigènes à la terre et à l’autodétermination.
Condamnée officiellement puis détruite, elle fut remontée puis devint rapidement un symbole de résistance.
Pour ce qui est du nouveau parlement, c’est un bâtiment symbolique et extravagant qui a ouvert ses portes en 1988.
Comme vous pouvez le voir sur les photos il est coiffé d’un toit herbeux où on peux avoir une vue à 360°sur la ville.
Nous avons pue y visiter la Chambres des représentants où il est possible d’assister à la séance des questions-réponses, et au Sénat.


Nous nous dirigeons maintenant en direction de Melbourne où nous devons prendre l’avion pour Hobart, en Tasmanie le 19 mai pour une semaine de découverte mais à pieds cette fois !!!

Canberra, capitale australienne

Katia

Nous y sommes !!!

Voici comment on peut rentrer en France en une semaine :
Jeudi 15 avril
Nous laissons le van sur Canberra et prenons un taxi pour l'aéroport. Nous montons à bord d'un petit avion de Quantas qui vole pour Sydney. Nous avons l'occaz de voir à nouveau les Blue Mountains ainsi que Sydney vu du ciel, c'est magnifique.
Nous n'avons pas beaucoup de temps pour prendre notre correspondance. L'avion de Quantas pour Singapour part dans une heure. Nous changeons de terminal et courons pour ne pas être en retard.
A la porte d'embarquement nous attendons une heure et demie, montons dans l'A380 et attendons de nouveau une heure et demie.
Le pilote nous fait savoir qu'ils font intervenir des techniciens pour réparer quelque chose dans les soutes et qu'un autre regarde pourquoi nos petits écrans ne marchent plus.
Problèmes résolus.
Notre voisine de siège est une anglaise. Elle parle français et nous apprend qu'un volcan est entré en éruption en Islande. Son mari lui a dit par sms 2 minutes avant qu'on ne décolle.
Le vol se passe bien. Nous savons que nous avons déjà loupé notre correspondance à Singapour pour Paris.
En descendant Katia remarque une fille de chez Quantas avec nos noms et quelques autres sur une feuille tendue à bout de bras.
Nous sommes une dizaine à avoir loupé notre vol pour Paris. Nous nous faisons faire un rapide enregistrement par la douane.
L'hôtesse nous imprime un nouveau billet pour le lendemain soir. Nous devons partir avec Air France au lieu de Singapor Airlines. Nous laissons les bagages de soute à l'aéroport et partons ensuite tout frais payés dormir dans le centre-ville à l'hôtel Carlton.
Vendredi 16 avril
Nous ne nous levons pas trop tard pour aller profiter du petit déjeuner de l'hôtel. Nous n'avions quasi jamais vu ça à part dans un hôtel quatre étoiles de luxe sur une île thaïlandaise.
Nous avons le choix entre des dizaines de plats chauds, des bouchées chinoises à la vapeur, du pain, des croissants ...
Après le buffet nous remontons dans la chambre et profitons de TV5 et regardons les infos qui tournent en boucles sur les chaînes spécialisées.
Le déjeuner fut tout aussi impressionnant que le matin. Nous commençons à se rendre compte que la diversité ethnique de Singapour à du bon sur la cuisine. Ça faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas régalés de la sorte.
L'aprem nous nous sommes reposés et avons fait un petit tour dans les rues autour de l'hôtel. Il faisait plus de 30 degrés avec 90 % d'humidité dans l'air et nous avons vite retrouvé refuge dans notre chambre.
A 20h00 nous sommes repartis en taxi à l'aéroport tout en sachant que notre vol avait été annulé.
Nous nous sommes mis dans la file devant le comptoir d'Air France, avons patienté 1h30. Les voyageurs étaient plutôt tendus, ils n'hésitaient pas à se pousser et même parfois à doubler. Le premier contact avec les autres français d'air France n'est pas très facile.
Nous partons de la queue avant d'avoir pu parler à l'hôtesse. Une personne d'air France doit nous aider à reprendre nos valises.
Je ne dirais rien sur cet épisode, il devrait être censuré, à part que nous les avons retrouvés après 5 heures de recherche.
Quand nous sommes retournés aux comptoirs des compagnies, il n'y avait plus personne. Il était trop tard.
Un salarié de Quantas a quand même réussi à nous dégoter une chambre d'hôtel avec le transfert en taxi mais cette fois ci sans les repas.
En prenant le taxi le chauffeur nous a dit ne pas connaitre le "hard rock hôtel", il a dû appeler son bureau et ce n'est qu'après une dizaine de km qu'il a eu la bonne destination.
Nous sommes arrivés à 2h30 du matin dans un hôtel tout neuf plutôt design.
La chambre Jimi Hendrix était pour nous !
La vue depuis le balcon nous en a bouché un coin. L'hôtel entourait une piscine gigantesque.
Samedi 17 avril et dimanche 18 avril
Nous repartons de bonne heure de la chambre pour retourner à l'aéroport.
Lors de la remise des clés de notre chambre on nous remet 25 dollars pour le taxi, nous les prenons et partons avec la navette gratuite. C'est toujours ça de pris !
Une fois à l'aéroport nous nous demandons à quel guichet on doit s'adresser. En effet notre premier vol qui a eu du retard était chez Qantas, notre second devait nous emmener sur Paris avec Singapore Airlines (S.A) et il a été remplacé par un vol du lendemain avec Air France.
Arrivés au bureau de Quantas après une petite attente de 3 heures, notre dossier est en suspend, on nous donne des coupons repas. La réceptionniste doit parler à son patron pour savoir s'ils doivent nous trouver un vol ou s'ils nous envoient vers une autre compagnie.
Lorsque nous repassons ils nous envoient vers S.A ou re-trois heures d'attente pour nous dire que nous avons une réservation de vol pour le 25 avril.
Nous apprenons que S.A nous rembourse nos 2 premières nuits d'hôtel mais plus aucune chambre n'est disponible à des kilomètres à la ronde.
Nous arrivons à trouver une pièce dans l'aéroport ou des personnes comme nous attendent leurs avions. Ils sont là depuis le début, ou presque, sont presque tous européens.
L'aéroport nous fourni des duvets, un petit matelas et nous apporte de quoi manger.
L'ambiance est un peu électrique mais tout le monde est sympa.
Nous restons là 2 jours et 3 nuits en suivant les infos, en discutant un peu avec les autres ...
Lundi 19 avril
Nous estimons qu'il est temps de sortir de l'aéroport et allons visiter le quartier de chinatown.
Le métro est d'une propreté déconcertante, il est même interdit d'y boire et manger sous peine de 500 $ d'amende (280 €).
La chaleur est étouffante mais nous arpentons les rues, les temples et les boutiques. Nous trouvons pour le déjeuner un grand bâtiment ouvert avec des dizaines d'échoppe vendant leur petit plat du jour. Nous repartons à l'aéroport fatigué mais heureux d'avoir profité de la journée.
Quand nous arrivons « chez nous », tous sont partis. Ils ont été relogés un peu plus à l'écart. Ceux d'Air France ont même réussi à obtenir des chambres d'hôtel.
Nous allons voir S.A et réussissons à nous faire payer l'hôtel pour 2 nuits.
Nous n'y resterons qu'une heure, une employée de S.A nous propose de partir pour Rome le soir même. Nous acceptons tout de suite.
L'avion que nous prenons est un peu « secret », il n'est affiché nulle part sur les panneaux d'infos de l'aéroport. Sûrement pour éviter que les personnes ne se bousculent toutes en même temps sur les bureaux des compagnies affectant un vol pour l'Europe. Ce qui n'est pas très normal c'est que quelques places restent libres et que certains auraient payé cher pour être à bord avec nous.
Mardi 20 avril
Nous débarquons à Rome au petit matin dans un hall d'aéroport débordé. Nous suivons le groupe et sommes contents de trouver un bus partant pour l'aéroport de Milan.
11h00 de bus plus tard nous prenons un autre bus pour rejoindre la gare de Milan.
Sans surprise tous les trains pour Paris sont complets pour les jours à venir. Ceux-ci sont scrupuleusement surveillés par une quinzaine de gendarmes. Ils contrôlent les billets de toutes les personnes montant à bord.
Prêt à tout pour rentrer en France nous décidons de monter dans le train de Turin. Nous pensons faire du stop pour passer le col avec un routier et arriver en Savoie.
Finalement à Turin une française nous informe qu'ils laisseront monter quelques passagers, nous en ferons parti ! Nous payons nos tickets 100€ chacun mais sans place assise.
Nous restons bloqués quelques heures à Modane, car des sans papiers étaient à bord du train et les douaniers contrôlaient tous les passagers.
Mercredi 21 avril
Ayant pris beaucoup de retard nous avons été redirigés à Lyon pour échanger notre train contre un beau TGV chauffé, rapide, confortable et avec des places assises.
Pour finir 50 minutes de ter pour arriver enfin à Orléans !
Depuis nous avons passé quelques jours en famille, avons profité de la gastronomie française et sommes repartis sur Canberra.
A très bientôt, Guillaume


Comment rentrer en France en une semaine