mercredi 30 juin 2010

D'Exmouth à Perth

Comme on dit toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps pour nous de reprendre la route et de dire au revoir aux eaux turquoises, et aux plages paradisiaques.
Notre prochaine halte fut Carnarvon, une petite ville qui attire bon nombre de backpakers pour les travails saisonniers, essentiellement du fruitpicking mais aussi la pêche et l’industrie.
Cette région fournit 70% des fruits et légumes tropicaux de l’état.
Quelques heures après notre départ nous décidons de s’arrêter plus tôt que d’habitude, pour passer une dernière nuit dans le désert et voir son couché de soleil qu’on ne se lasse pas d’admirer.
Notre choix fut un point de vue, et là une bonne surprise, une bonne brise de mer, dans la bonne direction, avec un panorama grandiose, à peine nous étions arrivés, Guillaume c’est dépêché de sortir sa voile (qui est loin d’être facile d’accès)et oui dans le parapente tout ce joue à la minute prés.
En dépliant la voile « surprise »un gros tas de nœud ….on vient de ce souvenir que lors de sa dernière sortie, elle avait été très rapidement pliée!!
Après un bon quart d’heures à démêler, guillaume a pu enfin décoller, mais malheureusement un peu trop tard la brise n’était plus assez forte.
Résultat 15 min de démêlage, pour 2min de vol et bien sûr 15 min pour essayer de retirer le maximum de petits cailloux qui c’étaient infiltrés dans la voile…… mais ça en valait la peine!!!
Nombreux Australiens sont venus l’observer, le photographier et me demander « il va voler ici, maintenant », « bah oui » on lisait sur leur visage « ils sont fou ces français ».
Quelques centaines de kilomètres parcourus et nous arrivons tout prés de notre dernier stop prévu avant Perth, le Pinnacles Desert.
Nous préférons chercher un endroit tranquille pour la nuit au bord de la mer et de visiter la suite tôt le lendemain matin.
La nuit fut fraîche, nous attendons que le soleil montre le bout de son nez pour sortir et prendre le petit déjeuner.
Au même moment que Guillaume s’acharnait sur le tube de miel qui avait durci avec le froid, deux dauphins à quelques mètres de nous chassait leur petit déjeuné.
Nous sommes resté un long moment à les observer pendant leur chasse, tout en mangeant nos tartines.
Plus tard que prévus nous reprenons la route, en direction des Pinnacles tout en longent la côte.
Les paysages sont différent de ce que nous avons rencontré jusqu’à maintenant, des dunes de sables blanc dans les terres, le sable orangé a fait place aux sables couleur or.
Quelques explications sur le désert de Pinnacles ;

C’est un lieux où est hérissé de milliers de formations calcaires, qui forment un paysage surnaturel.
Le sable blond riche en calcaire, provient de coquillages qui sous l’effet de la pluie, puis éroder, il a donné naissance à ces formes étranges qui atteignent jusqu’à 5 m de hauteur.
La visite de ce parc se fait essentiellement en voiture, avec plusieurs points de vue.
Avant de rejoindre la 1 qui nous emmènera vers notre étapes ultime, petit lunch au bord de la mer et là encore des dauphins mais cette fois je peux les approcher de beaucoup plus prés car ils sont à même pas 1m de la plage.
Munie de l’appareil photos, je les suis de très prés pendant un long moment avant qu’ils ne s’éloignent Quelle moment grandiose….et dire qu’on a faillit aller dans une ville pour les voire et qu’ils nous auraient fait payer pour ça !!

D'Exmouth à Perth


C’est sur ce bon moment que nous clôturons ce voyage à bord de notre Vanette, et oui le soir même arrivé à Perth , et le lendemain la Vanette vendu à un couple d’ Irlandais qui travaillent dans les finance sur Perth depuis 6mois.
Souhaitent demander leur second visa, ils leur faut travailler dans le fruitpicking pour un minimum de 3 mois pour qu’ils leur soient accepté, c’est la seul solution en Australie pour l’obtenir.
Il était important pour nous de la revendre à des voyageurs, pour ne pas mettre une fin définitive!
Comme vous l’imaginez ce n’est pas si facile de lui dire au revoir, tellement de souvenirs, de moments partagés…
Elle nous a été fidèle jusqu’au bout malgré son vieille âge lol!! Et les 10 mois passés avec nous ne l’aurons pas arrangée avec les 28000 km que nous avons ajouté au compteur, les nombreuses pistes empruntées dans les parcs, les impactes de cailloux, ……


Je teins à préciser que Guillaume a fait les trois quarts des kilomètres lors de notre voyage, et oui on peut dire que j’étais un peu dangereuse au volant de la Vanette.
Tout d’abord parce que je regardais trop les paysages et qu’on c’est retrouvé plusieurs fois dans le bas côté….!!(Pas de ma faute le volant suivait mon regard).
Qu’à plusieurs reprise je regardais du mauvais côté avant de traverser, bien sûr pas tout le temps mais c’est fou les habitudes qu’on garde…..!!!!
Définitivement je suis mieux en Copilote (si je ne dors pas!!)

Je vais m’attribuer quelques fleurs qu’en même…..

Premièrement ; je suis un vrai radar pour détecter les animaux avant qu’il ne traverse, important!!!
Deuxièmement; je fais une très bonne radio !!
Troisièmement ;je suis hors paires dans les directions (si je ne tiens pas la carte à l’envers!!)
Quatrièmement ;je suis la reine pour changer une roue(c’est quoi un kik)
Cinquièmement ;je suis la fée du logis avec ma balayette…….
Sixièmement ;je n’oublis jamais les clés dans le van en ayant tout fermé (hein guillaume!!)

Je vais m’arrêter là…….!!

Je tiens à préciser que Guillaume est sortie indemne de ce voyage!!! Si on ne compte pas le choc psychologique bien sûr !!!!

Quand à moi pas toujours facile de le supporter ce garçon,
-il parle tout le temps
-stressé à longueur de journée
-tout les matin il me réveillait super tôt, impossible de dormir
-à cause de son mauvaise anglais, c’étais moi qui parlais la majorité du temps
-il ne sait pas reconnaître un kangourou d’un wallaby

Tout ça pour dire difficile de le supporter non????
Je rigole bien sûr, guillaume est un bon compagnon de voyage, il ma beaucoup apprit de l’aventure, assure dans n’importe quelle situation qui se présente,…..

Katia




Je tiens aussi à préciser que :
- Kat conduisait bien malgré quelques petits soucis de centrage sur la route de temps en temps.
- Kat est un vrai radar à bestiaux en tant que copilote, ça c'est indéniable mais tout les kilomètres elle sort "attention" même quand y'a rien histoire que je ralentisse.
- Kat est un copilote de choc ; elle te dit de tourner à droite 30 mètres avant alors qu'on roule à 100 km/h et une fois passé rale parce que je ne fais pas demi tour assez tôt !
- Kat a réelement plus chanté que la radio car on ne captait pas souvent quelque chose sur le poste. Apres il faut aimer !
- Kat a été une fée du logis en dépoussierant, balayant, enlevant l'humidité du matin sur les vitres et parois ... Sans elle le van aurait été puant, collant, sableux ...
- Kat n'a jamais oublié de fermer les portes du van et à cacher tout ce qui a de la valeur, quitte à revenir 2 fois pour voir ! Avec moi un écriteau "servez vous, tout est ouvert" aurait été là. Il m'est même arrivé de tout fermer et de laisser les clées à l'interieur.
- Kat a travaillé dans les champs à un rytme impressionant pour que les fermiers soit toujours content de nous et que nous puissions garder notre boulot.
- Kat a supporté mes sautes d'humeurs quand je pétais un cable parce que je ne comprenais rien à ce qu'on me disait ou que les gamins criait trop fort lorsqu'on mettait les photos et le blog en ligne au mac do.
- Kat était toujours a fond, sa phrase fétiche était "on y va", toujours prête pour l'aventure !

En bref merci Kat d'avoir partagé tout ça avec moi !

Perth

De Broome à Exmouth

Lorsque nous sommes partis de Broome nous n’avons pas roulé très longtemps, une centaine de km avant de prendre une petite piste de 10km nous amenant au bord de l’océan Indien. Se trouvait là un terrain de camping très rustique, ce que nous cherchions.
Après avoir pris un emplacement avec vu sur l’océan, entre les nombreux autres sites déjà occupé par les touristes australiens, nous n’avions qu’une hâte : descendre sur la plage.
Un petit chemin de terre poussiéreuse serpentait et tombait sur une plage tranquille. Le sable avait une petite teinte rosée. Malgré un soleil de plomb l’océan ne se révéla pas aussi chaud que ça !
Apres avoir cuisiné pendant le coucher du soleil, nous avons mangé à la lumière des frontales. Nos voisins et leurs bruyant groupes électrogènes quand à eux mangeaient sous un éclairage d’halogènes !
Le lendemain matin, après une ballade sur la plage et une bonne douche à ciel ouvert nous avons repris la route, direction le sud.
Nous avons passé les villes de Port Headland et Karratha, villes champignons de l’industrie minière. Ici des tonnes de multiples minerais transitent en train, road train pour aller dans les ports pour l’exportation. L’économie de l’Australie repose en partie sur ce secteur qui leur rapporte gros.
Nous avons eu notre journée misères noires entre ces villes et Exmouth.
Tout a commencé dans la nuit. Nous dormions sur une aire de repos lorsque des gouttes se sont mises à tomber sur le van. En se levant le matin, aucun de nous n’avait dormi d’un sommeil profond à cause du bruit des gouttes. L’eucalyptus sous lequel nous étions posé avait capturé le brouillard nocturne pour nous le rendre sous forme liquide ! Un liquide coloré qui avait donné au van un look bien particulier !
Plus tard ce matin là, nous suivions tranquillement un poids lourd lorsque celui-ci croisa un autre camion qui se déporta sur le bas coté pour passer. Il projeta sur nous une pluie de graviers dont 3 vinrent trouer notre pare-brise.
Quelques centaines de kilomètres plus tard nous entendîmes un gros « flouac » puis des vibrassions. Un pneu arrière avait éclaté après avoir bien fait son travail sur plus de 40000 km !
Arrivé à Exmouth, nous avons racheté un pneu neuf, laissé celui de secours en place et mis le frère jumeau de celui de 40000 en roue de secours.
Faute de Karsher dans la ville nous sommes allé dans un camping et avons essayé de nettoyer le van. Le « jus d’eucalyptus » qui avait couler sur la peinture ne partait pas. Nous avons tout essayé, lessive, dissolvant, essence, huile, huile de coude sur gratte gratte d’éponge, ça ne partait pas ! Kat a quand même lessivé toute la peinture pour enlever la poussière qui elle partait, ça nous a pris un bon moment !
Le soir quand nous sommes aller prendre notre douche nous nous sommes rendu compte que l’eau du robinet était salée et que nous avions nettoyé le van avec celle-ci. Ce qui allait sûrement ressortir tous les points de rouille de la carrosserie. Il était temps que la journée se finisse !
de Broome à Exmouth

Le lendemain nous sommes partis à 5h30 du matin du camping pour nous poster devant l’entrée du « Cape Range National Park » à quelques dizaines de km de là. Ce parc est une étape quasi obligatoire pour tous les touristes faisant la cote ouest. Il permet d’accéder au « Ningaloo Marine Park » qui protège 250 km de barrière corallienne.
Une fois devant l’entrée nous avons eu la mauvaise surprise de voir que 5 autres voitures avec caravanes qui nous précédaient. Ce parc n’ouvre qu’à 8h00 mais ceux qui veulent se voir attribuer un des emplacements limités doivent arriver dans les premiers le matin car aucune réservation n’est possible. A 8h00 nous étions plus de 30 à attendre.
Ce matin là 4 places étaient disponibles. Heureusement pour nous, 3 caravanes ont refusé les emplacements proposés car ils étaient situés au bout du parc sans accès à pied à la mer.
Nous étions content d’avoir un emplacement car il nous permettait d’économiser les allez retour jusqu’au camping et la place de camping passant de plus de 30$ la nuit à 14$.
Une route goudronnée descend sur 30km le long de la côte, une vingtaine de petites pistes mènent aux plages ou au emplacement de camping.
Une fois notre emplacement trouvé, nous avons laissé table et chaise pour que personne nous le prenne. (Nous n’avons dormi qu’une nuit sur ce premier emplacement avant de demander notre mutation pour un autre qui était bien mieux, ombragé et à quelques pas d’une petite baie)
Nous nous précipitâmes sur la plage d’Oyster Stacks pour notre premier masque tuba depuis bien longtemps. Nous n’avions pas à aller très loin pour apprécier la vue de multiples coraux multicolores et de centaines de poissons tropicaux.
A Turquoise Bay, le jeu consiste à marcher 300 mètres sur la plage, de nager une trentaine de mètres au large et de se laisser dériver au dessus des patates de corail et des bancs de poissons. De ressortir de l’eau avant que le courant nous pousse au large et de recommencer. Lors de notre 2ème dérive Kat me tire le bras et nage vivement vers le bord.
Les pieds au sec elle me dit "t’as vu le requin ? Non ! Je vais en rester là pour aujourd’hui ! " Il y a bien des requins ici mais ce sont des requins de récif et ils ne font rien aux humains.
A Lakeside nous explorons un par terre de coraux au milieu d’un champ de sable. Le courant nous pousse aussi et nous nageons avec les raies, une tortue marine et comme sur les autres toutes sortes de poissons qu’on voit le plus souvent en aquarium.
Les autres plages étaient moins intéressantes pour l’observation sous marine mais beaucoup plus tranquilles pour la baignade.
Lors des déplacements il fallait faire attention de ne pas écraser les nombreux kangourous du parc qui au petit matin et en fin d’après midi traversent sur la route comme si de rien était. On dirait même qu’ils attendent qu’une voiture passe pour se précipiter de l’autre coté !
Il existe un petit point que je trouve étrange dans les parcs nationaux ou maritimes en Australie. Il est souvent autorisé de pêcher moyennant l’achat d’un permis délivré par le parc et même ici nous pouvions voir de petits bateaux s’approcher des petites zones totalement protégées et venir pêcher le long. C’est un peu comme si on autorisait la chasse dans une réserve de chasse !
Nous sommes restés 4 jours dans ce sublime endroit où on oublie un peu tout avant de continuer notre descente vers Perth.
exmouth


Guillaume

lundi 28 juin 2010

Sur la route entre Alice Spring et Broome

Pour la suite de notre périple, nous avons décidé de rejoindre Perth par le nord, même si la route sera beaucoup plus longue qu’en passant par le sud, la côte ouest reste une partie des plus sauvage et des moins peuplée.


C’est pour ces raisons que nous décidons de faire le petit détour !!!
Avant notre départ nous rentrons dans le GPS « Alice Springs - Perth »roulement tambours ….5000km!!!…..quand même!
Nous nous mettons en route pour la suite du désert du territoire du nord.
Quelques kilomètres après être sortie de la ville, une pancarte nous informe que nous nous trouvons sur le tropique du capricorne, nous l’avions déjà rencontré sur la côte Est et sa ne sera pas la dernière sur le sol Australien.
Nous pouvons dires que nous dévorons les kilomètres, la Vanette file en direction de notre prochaine ville qui se trouve à environ 1000 Km qui se nomme Katherine.
Les paysages que nous y rencontrons sont toujours un peu les mêmes, buissons, terre rouge, mais surtout très plat.
Pour le moment nous préférons la partie du désert, de l’Australie Méridionale où nous avons pu observer émeus, des paysages plus Vallonés…..mais nous attendons de voir la région du Kimberley!
Néanmoins, sur la route nous avons eu la bonne surprise de trouver des milliers de termitières, une première jusqu'à maintenant. Elles nous accompagneront tout le reste de la route en changeant de couleurs, formes, tailles...
Plus nous montons vers le nord, plus les températures augmentent, à notre grand bonheur de ne plus avoir d’humidité, n’y le froid qui vous réveille au court de la nuit.
Sur notre route nous nous accordons une pause détente dans un bassin thermal aux eaux cristallines, et tièdes, niché dans une forêt tropicale.
On trouve que l’endroit est assez bondé vue la taille du bassin, mais cela reste agréable .
Rien de tel pour se remettre en forme pour le reste de la journée.
Le lendemain sur les conseils de nos amies de Melbourne, nous faisons un léger détour pour nous diriger à Daly Waters étape dite « incontournable » et oui il se prétend « le plus vieux PUB du territoire »car sa licence date de 1893.
Ses murs sont couverts de billets de banque de tous les pays, de t-shirts, de matériel agricole, de sous-vêtements…bref, d’à peu près tout, sauf de papiers peint.
C ‘est un endroit très animé, qui ramène du monde des quatre coins du pays, pour y savourer une bonne bière fraîche ….
Arrivé à Katherine nous constatons qu’il y a toujours autant d’aborigènes dans les rue et l’ambiance toujours aussi étrange, nous décidons de ne pas trop si attarder.
Depuis notre départ d’Alice Springs nous avons arrêté de compter les nombreux d’oiseaux qui viennent se mettre sous nos roue où dans la carrosserie.
Après les oiseaux nous avons fait la connaissance des sauterelles qui sont par endroit des millions, imaginer quand vous traverser dans ce nuage à 110 km/h le bruit à l’intérieur du van et l’état du par brise!!!
Lorsque nous arrivons à quelques kilomètres de la frontière où nous passerons dans le western Australia, on nous informe de nous débarrasser de tout nos fruit et légumes, viande, comme d’habitude nous échappons pas à la règle.
La seul différence, c’est que cette fois ils vont fouiller le van, bon bien sûr se n’est pas comme la douane qui vous font tout ouvrir, et vider les moindres recoins, mais ils veulent voir tout notre stock de nourriture et voir en gros dans le van. Après 10 min de fouille on nous laisse repartir et nous en profitons pour remettre nos pendules à l’heure et oui nous perdons 1H30.
Entre le ouest et l’est nous avons un décalage horaire de deux heures.
Au court de ce voyage nous avons cesser de changer d’heure, nous sommes passé de 10h à 6h décalages avec la France, en seulement quelques mois. Plutôt fou lorsque l’on sait que nous restons toujours dans le même pays.


Arrivée dans la région de Kimberley nous croisons nos premiers baobabs, des rivières cette fois avec de l’eau, des paysage plus vallonnés, un vrai régal de voir ces forêts épaisses et au beau milieu ces eaux boueuses où on y trouve bien des crocodiles.
Nous n’avons pas eu la chance d’en voir, guillaume a bien essayé de me mettre dans l’eau pour vérifier mais ça n’a pas marché, lol!!
Après des jours de routes et milliers de kilomètres nous voici arrivés à Broome, ville réputée pour sont climat, ses contrastes de couleurs mais aussi pour sa richesse en histoire et sa mixité culturelle qui fait que Broome a une atmosphère et une énergie unique.
Pour nous la première constations c’est qu’il y a beaucoup trop de monde, bien sur on s’en doutait, vue le nombreux de personnes qui montaient dans le nord en cette saison, nous pensons qu’il nous faut juste un peut de temps pour se réhabituer à la population.
Nous parvenons qu’en même à trouver un camping pour la nuit, malgré l’affluence.
Après le dîner, nous sommes allés voir robin des bois au cinéma, jusque là vous me direz, rien d’extraordinaire, mais il se trouve que nous sommes allés le voir dans le plus vieux cinéma en plein air au monde encore en activité .
Ce ciné qui a fonctionné presque sans relâche depuis 1916, a connu une intéressante histoire mais trop longue à vous raconter par écrit.
Un cinéma en plein air, une première pour nous et autant vous dire qu’on a adoré. Voir un film installé dans un transat sous les étoiles, les chauves-souris qui vont du vacarme et virevolte tout le long du film, un moment magique et inoubliable.
On a même eu droit un avion qui est passé au- dessus de notre tête, mais vraiment très bas vu que le ciné se trouve juste à l’aplomb de la voie aérienne, on s’est tous échangé un regard parce que là pour le coup tout le monde à eu peur !!….suivirent les éclats de rire !!!
Après avoir bien détaillé la côte, et choisit nos prochains arrêts, nous décidons de quitter Broome beaucoup trop touristique pour nous, nous préférons les endroits isolés et bien sur la date de retour qui approche à grand pas.
Sur la route entre Alice Spring et Broome


Suite dans le prochain article


Katia

vendredi 25 juin 2010

Alice Spring

Au beau milieux de l’Australie se trouve la capitale du centre rouge : Alice Springs, 27000 habitants.

Nous y sommes arrivés par le sud de bon matin et avons choisi un emplacement dans un des camping recommandé par le lonely planet*. Après une bonne douche nous sommes partis dans le centre ville.
Il est très ramassé sur lui, le long de la Todd river. Les locaux disent qu’il faut avoir vu couler 3 fois la Todd river pour être considéré comme un véritable habitant de la ville (ce qui prend 20 ans en moyenne).
Les galeries d’art aborigène et les magasins de souvenirs se disputent toute la longueur de la rue piétonne. Nous nous baladons sous le soleil avec un petit vent frais nous rappelant qu’au sud c’est l’hiver.
Les galeries nous ont permis de voir de superbes toiles et d’appréhender un petit peu leurs techniques de peinture. Nous voulions nous en ramener une en France mais nous avons été confrontés aux prix des tableaux plutôt hors budget pour des voyageurs comme nous. Nous aurions pu nous rabattre sur l’achat d’une plus petite mais elles manquent de personnalité et sont faites à la chaîne. Pour les magasins de souvenirs l’approvisionnement se fait le plus souvent en chine et l’on trouve un peu de tout du moment ou Alice Springs est marqué dessus !

De nombreux aborigènes sont là, posés un peu de partout. C’est la première fois que l’on en voit autant. Ils ont l’air paumés.
Je pense que les nombreuses interventions de la "culture blanche" depuis que les colons se sont installés depuis un peu plus de 200 ans ont été non sans douleurs pour ce peuple.
Leurs regards sont durs, ils ont des vêtements sales, usés et ils sentent horriblement mauvais. Je ne veux pas généraliser mais en tout cas ceux que l’on a croisés étaient pour la plupart comme ça.
Comme les indiens en Amérique, l’alcool a fait des ravages et continue encore aujourd’hui. L’état du Territoire du nord à mis en place l’obligation de présenter sont permis de conduire pour pouvoir acheté le moindre alcool. Les magasins d’alcool ont aussi des horaires plus resserrés avec des horaires précis ou ils peuvent vendre les alcools forts.
Les stations d’essence desservent aussi de l’ "essence opale", une essence modifiée presque inodore développée pour que les jeunes aborigènes ne la sniff pas comme c’était le cas avant.
C’est dur de jouer les touristes et faire comme si de rien était ! Nous espérons que les communautés qui ont pu récupérer leur terre, la moitié de la surface de l’état du territoire du Nord, vivent mieux qu’ici.

Nous avons enfin pu manger quelques fruits et légumes frais. Ceux-ci avaient disparus de notre réserve depuis le passage de la frontière entre état où il est formellement interdit de les passer.
L’Australie a mis une politique de non transport de ceux-ci pour limiter l’invasion de certains insectes d’état à état. Comme les magasins alimentaires, au prix raisonnables, ne courent pas les rues nous en avons profité pour en faire un petit stock, assez pour quelques jours de routes et pas trop pour ne pas devoir en jeter au passage de la frontière pour l’Australie Occidentale d’ici quelques jours.

Alice Springs est aussi le centre pour les «médecins volants » qui se déplacent en avion sur une zone de 2,3 millions de km² soit plus de 4 fois la France métropolitaine pour soigner les personnes isolées.
Dans le même genre la « school of the air » donne des cours en direct par correspondance grâce à des webcams et radio HF aux élèves loin de tout.

Nous avons pris une journée pour aller voir les Macdonnell Ranges, une chaîne de montagne s’étendant sur plus de 200 km à l’est et à l’ouest de la ville. Nous avons pu faire de multiples petites ballades nous emmenant vers des gorges ou quelques trous d’eau font le bonheur des animaux sauvages et ou les plantes sont un peu plus vertes qu’ailleurs …
Nous avons aussi eu l’occasion de passer sur un site où les aborigènes venaient chercher de l’ocre pour leur peinture sur roche. Les couleurs jaunes, blanches, rouges et brunes strient une paroi au bord d’une rivière asséchée. Magnifique !

Avant de repartir de la ville nous avons réservé nos billets d’avion et nous nous envolerons de Perth le 1er juillet et arrivons sur Paris le 2.
Alice Spring



* Lonely planet : guide de voyage pratique et culturel, un concurrent direct du Routard. Ce bouquin est très bien, du fait qu’il regroupe hébergements, choses à faire et à voir. Il nous permet de gagner du temps et d’avoir quelques infos. Le "hic" c’est que nous sommes trop nombreux à partager ces infos. Prenons le cas des hébergements. Si le guide en privilégie un et donne même un "coup de coeur", une ruée de lecteurs sera passée entre la parution du guide et notre arrivée détruisant souvent ce qui faisait le charme de l’établissement.
Il faut voyager avec mais c’est aussi à nous de trouver les petits plus qui donnent tout leurs sens aux voyage.

Ne manquez pas le prochain épisode où l’on rejoint la côte ouest.
A très vite, Guillaume

lundi 14 juin 2010

En route pour le desert !

Tout d’abord on voulait s’excuser pour de ne pas avoir publiés l’article avant, mais sur la côte ouest c’est déjà compliqué de trouver de l’eau potable ou de l’essence alors imaginer Internet !!!!
Nous avons très vite pris la route à travers l’outback (désert australien) en direction du nord, pour retrouver la chaleur. Petite préparation obligatoire avant de rentrer dans le désert, tout d’abord faire une bonne réserve d’essence au cas ou ….. Une grosse réserve d’eau potable car il y a bien quelques points d’eau mais le plus souvent elle n’est pas potable ou elle a un goût horrible avec une couleur rouille autant vous dire qu’on ne préfère pas se retrouver
malade au milieu du désert. Pour finir une petite visite chez le garagiste est toujours préférable, puisqu’un dépannage peut tout d’abord prendre beaucoup, beaucoup de temps et coûter très cher même si on n’est pas à l’abri de rencontrer ce genre de problème.
Dés notre sortie de la ville en direction du désert les panneaux d’affichages indiquent les prochaines villes que nous allons rencontrer et les kilomètres. Comme prévu, il n’y a pas beaucoup de villes mais surtout de nombreux kilomètres entre elle, Alice Spring se trouve juste à 1500 kilomètres de là et bien sur c’est la prochaine Grande ville. Sur la route nous rencontrons le plus souvent des roads trains (train de la route) qui roulent à plus de 110 km. Ils remorquent jusqu’à 4 remorques et ils leurs faut en moyenne 2 kilomètres pour s’arrêter. Autant ne pas les déranger sur les routes ni les obliger à manger le bas côté car au passage ils vous offrent une belle pluies de graviers sur le par brise (on parle avec expérience). Nos amies de la route restent les 4X4 caravanes que nous retrouvons partout en Australie. La plus part, des retraités avec qui nous avons discuté partent passer l’hiver au nord pendant quelques mois ou voir des années.
Les Australiens aiment partir à l’aventure mais il y a deux catégories ceux qui font des milliers de kilomètres sur piste avec quelques road house et ceux sur route. Les conducteurs sur piste on des monstres 4X4 avec un équipement de folie, comme trois roues de secours, panneaux solaires, barque, tente de toit, frigo, réserve de bois…….. Les conducteur sur route eux on pour minimum un 4X4, une grosse caravane, et bien sur la barque sur le toit et il y a ceux qui on des bus avec remorque et dans la remorque le mini 4X4, le bateau, les canoës…..autant vous dire que nous à côté nous sommes des petits rigolos!!!

Revenons à notre traversé, dés nos premier kilomètres nous étions heureux et exciter de découvrir enfin le désert Australien, ces paysage désertiques aux milles couleurs, cette longue ligne droite infinie, ces émeus, ces couchés de soleil ……
Vous connaissez peut être Coober Pedy pour ces mines d’opale et ces maisons troglodytes ? Nous désirions visiter une de ces maisons mais malheureusement nous étions dimanche donc fermé. Nous sommes contenté d’une des églises de la ville. C’est une ville poussiéreuse, sans arbre et assez triste et il y a essentiellement des gens de passages que nous rencontrons dans la ville ou des aborigènes alcoolisés, très mal habiller qui déambulent ou assis sur les trottoirs en groupes, ambiance plutôt étrange mais qui reste intéressante. Nous avons quitté cette ville pour continuer vers Ayers Rock (Uluru pour les aborigènes), après des jours, des milliers de kilomètres nous y voilà ….. Depuis toute gamine je ne rêve que du « Uluru » je ne me souviens pas exactement pourquoi mais c’est toujours resté et ça y est je suis face à lui …..L’émotion est très intense!! Nous avons commencé par faire une belle rando de 10 km autour du Uluru, nous n’étions pas toujours autorisés à prendre des photos puisque
C’est un lieux sacré pour les aborigènes, nous tenions donc à respecter leur croyances et par la même occasion ne pas l escalader . Nous avons achevés notre première journée avec un magnifique couché de soleil sur Uluru un moment qui ramène beaucoup de monde, on repassera pour le moment romantique !! Mais malgré tout très sympa de le partager. Pour notre dernier jour dans le parc nous avons continué notre visite vers Kata tjita moins connu mais tout au si surprennent, c’est rando époustouflantes par se mélange de couleur du désert, rouge, orange, or et ce vert printanier où règne kangourous rouges, perroquets, dromadaires……un petit coin de paradis au milieux de cette immensité.

Nous avons ensuite continué notre route en direction de Alice Springs

Suite dans le prochain article

Bon vent, Katia

Coober Pedy - Uluru - Kata Tjita

lundi 7 juin 2010

melbourne - granpians - adélaide

Voici l'album photo regroupant les quelques jours passés sur Melbourne après la Tasmanie.
Nous avons eu la chance d'assister à un match de football australien (AFL pour Australian Football League) avec nos amis. Les règles sont un peu compliquées mais le jeu est tres vivant et agréable à regarder. C'est un mélange entre du football (ou soccer pour les australien) et du rugby. Une personne nous a même dit qu'après avoir connu le "footy", regarder un match de foot européen serait comme de regarder pousser de l'herbe !

Après avoir fait passé un petit check-up à la vanette et fait quelques provisions nous avons repris la route direction Adélaide. Seulement 700 kms les séparent.
Sur la route nous avons fait escale dans le "Granpians national park" qui nous a offert quelques belles ballades en direction de points de vue et d'art aborigène. Ce parc regroupe 80% des peintures rupestres aborigènes du Victoria, on ne pouvait pas passer à coté sans aller voir ça.
La visite d'Adélaide a été tres courte. Juste le temps de visiter son marché, son centre, d'admirer la plage de sable blanc déserte et de se rendre compte que nous avions voyagé dans le temps et changé de fuseau horaire.
Le temps presse, l'hiver arrive à grand pas. Remontons dans le nord !

melbourne - granpians - adélaide

A+, guillaume