Après avoir passé la route des parcs et la ville de Tamworth (capitale de la musique country australienne) nous avons mis le cap sur Manilla.
Le site se situe au milieu des plaines herbeuses jaunies par le soleil et le manque de pluie. Les vaches noires ne se demandent même plus ce que viennent faire ces personnes avec leurs gros sacs à dos.
On pourrait se croire un peu en Espagne, sans les oliviers.
Le détenteur du plus grand vol de distance en Australie en a fait son terrain de jeux en ouvrant une école et un petit camping sur l'un des attero.
Les quatre décos couvrent chacun une orientation cardinale ce qui permet de voler par presque tous les vents.
Nous y sommes restés seulement deux jours et sommes repartis assez vite car la météo n'annonçait rien de bon pour un bon moment.
Le premier jour les conditions étaient optimales avec très peu de vent météo, de bons thermiques et surtout un plafond à 1500 mètres le matin évoluant à 3000 en fin de journée. En bref : un rêve.
J'ai enfin retrouvé la sensation de tourner dans un thermique, de pouvoir le centrer, le perdre, en chercher un autre, transiter ...
La seconde journée, comme vous le verrez sur les photos n'a pas été très glorieuse. Kat s'était dévouée pour redescendre le gros 4*4 faisant office de navette. A notre arrivée au sommet l'un des pneus a éclaté. N'ayant pas tous les outils pour mettre la roue de secours il a fallu remonter après un plouf avec une autre voiture. Là ils se sont rendu compte que la roue de secours était bloquée et qu'il fallait refaire une autre navette pour aller chercher un autre pneu au camping. En bref Kat a mis plus de 4 heures à faire la rotation qu'elle aurait dû faire en moins d'1 heure ! Tout ça pour faire un gros plouf dû au manque de soleil !
Nous voilà reparti vers de nouveaux horizons,
A très bientôt pour la suite, bon vent,
Guillaume
parapente manilla |
Ps : tient le coup pa, jt’m