Le début du boulot, … et la fin

Après avoir fait le tour de la plupart des fermes de la région en distribuant notre numéro de téléphone, nous étions un peu las des réponses négatives ou du « c'est la fin de la saison, nous n'embauchons personne. Donnes ton numéro quand même ».

En attendant un coup de fil, nous avons patienté sur Bowen. C'est une petite ville au bord de la mer longée par la route N°1 reliant Cairns à Brisbane.

Pas grand-chose à faire à part les courses, le wifi gratuit au mac do, quelques brasses à la piscine et un seul sentier de rando.

Lors d'une journée d'oisiveté, nous rechargions nos ordis sur l'une des deux tables pourvues de prises (tables très prisées par tous les vagabonds) lorsqu'un couple belge nous demanda s'ils pouvaient eux aussi en squatter une. Nous avons passé la soirée avec eux, à discuter de tout et de rien, à échanger nos films et nos musiques sur les portables. Ils quittaient Bowen pour Cairns après avoir Bossé trois jours dans les poivrons. Ils attendaient leurs paies pour partir.

Lors du Rdv pour toucher leurs paies nous nous sommes immiscés pour obtenir un petit boulot. Deux jours après nous étions heureux de nous lever à 4h45 pour commencer le ramassage des poivrons à 6h00. Huit heures tard, nous avions rempli 180 buckets, (seau) à 80 cents, à deux, en ne prenant que 10 minutes de pause pour boire un coup. Heureusement que les belges nous avaient prévenus qu'il nous fallait des gants de ménage en plastique pour éviter le contact avec les pesticides. Les paysans par ici n'ont pas encore adoptés la « bio-attitude ».

Ils nous avaient aussi parlé des courbatures qu'ils ressentaient encore après trois jours de repos. On ne pensait pas en avoir autant bien que nous ayons pris des dolipranes et de la baume du tigre.
Nous n’avons rebossé qu’une fois dans les poivrons, c'était la dernière récolte du champs et il n'y avait pas grand-chose à mettre dans les sceau !

Nous sommes ensuite passés au ramassage des tomates. Levé 4h15 pour commencer le travail à 5h30. A cette heure là nous pouvions observer des kangourous, des wallabies et des émeus qui profitaient de la toute relative fraîcheur matinale.

Le premier jour, nous étions heureux de découvrir les tracteurs de ramassage où l'on était assis. Nous avons eu le droit à 30 secondes d'explications et c'était parti pour 11 heures de tape-cul à un rythme soutenu.

Nous étions une bonne vingtaine, répartis sur deux machines. Plus de la moitié étaient coréens, le reste se partageait entre allemands, français, sans compter les deux paysans d'origine turc.

Nous avons bossé comme ça quatre jours. Lorsqu’on fermait les yeux le soir, on voyait défiler des tomates, les rêves concernaient aussi les tomates et le soir on mangeait des tomates nous peau étaient couleur tomate ...

Au quatrième nous avons décidé de partir d'ici et de rechercher un autre job mieux rémunéré. En effet les champs ici sont en instance de destruction de fin de saison, les bonnes tomates se font rares.

Lors du dernier jour :

Notre équipe a rempli 33 bins (le fermier n'en a compté que 31). Les autres jours nous étions payés 2 $ chacun pour chaque bin, ce jour-là le fermier s'étant planté dans le nombre de travailleurs, nous étions en surnombre et la bin tombait à 1,8 $. Ce qui nous faisait respectivement un salaire de 55,8 $ (33 €). Le hic c'est que pour ce superbe salaire nous avons effectué 13 heures de ramassage. Soit un salaire de 2,54 €/Heure !

Nous avions été prévenu que ce travail était mal payé, mais là c'est trop. Nous nous sommes fait la main et avons au moins une ligne de plus sur notre CV qui pourra nous servir pour nos futurs tafs dans le « fruit picking ».
Actuellement nous attendons nos salaire qui devrait être payés au black (tous les chiffre ci-dessus sont brut et pas net) pour partir vers de nouvelles aventures.

Guillaume

PS : Allez voir les blogs amis qui sont en liens sur la colonne de gauche. Ils vivent tous de belles choses et ont des photos qui valent le détour

Bowen

Quelques liens divers :
Des infos sur le queensland via wikipédia
La faune australienne via wikipédia

Norh Queensland

Hi,
Après avoir fait 6000 km en un mois nous nous sommes plus ou moins posés.
Nous nous trouvons actuellement à ce jour à Bowen une petite ville en bord de mer, où y fait bon vivre.
C est dans cette ville que le film australia a été tourné, bien dégoûtée de ne pas voir hugh Grant !

Nous sommes en attende de boulot pour le moment. La saison des tomates va se terminer dans quelques semaines .Nous aimerions travailler dans la cueillette des mangues ou faire les vendanges. On a postulé par mail et l'on ce déplace directement dans les fermes.
Pour être franche, je pensais que la tache serait plus simple, le plus important dans cette histoire c'est qu’on en apprend tous les jours.
Par exemple on a appris que les campings et les auberges de jeunes on fait un deal « tu me trouves des employés, tu les amènes tous les jours et toi tu les loges. On est sur de bosser tout les deux »

Mis à part ces petits obstacles nous avons eu la chance de passer des moments inoubliables et riches en émotions.
Nous avons pris un bateau à Cairns direction la barrière de corail pour toute une journée.
Vous constaterez sur les photos que malheureusement nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette belle idée.
Sans surprise les asiatiques sont dans la place, bien décider à nous casser les oreilles toute la journée car il faut savoir qu'ils ont une fâcheuse tendance à parler très fort. Hhouff, l'eau ce n’est pas trop leur truc. Ils préfèrent l’hélicoptère, à nous les fonds marins. Et oui après avoir bien étudié s'il n y avait pas de requins prés à me croquer j ai réussis a me mettre a l eau.
Les premiers instants ont été riches en émotions. Je ne pouvais imaginer une telle beauté, des poissons de toutes les couleurs et le corail qui été pour moi très impressionnant.
Nous avons eu la chance de voir un poisson napoléon qui a des sacrés babouines, Guillaume a nager avec lui quelques instants.
Malheureusement on na pas pu faire de photos sous marines de ces lieux magiques, mais tellement pleins la tête.
Nous nous sommes dirigé ensuite plus dans les terres à la rencontres de volcan qui ce trouvent dans des réserves.
A notre grand bonheur ce parc n'a pas été touché par les incendies qui sont nombreux dans le Queensland en cette saison.
Lors d une petite randonnée nous avons trouvé une végétation très dense et partagé des chants d oiseaux, mais pas seulement.
Guillaume m'a montré du doight "regarde un cormoran dans l'eau" "rectification chéri c est un serpent".
Vous comprendrez pourquoi je ne me suis pas baignée par contre guillaume comme d habitude "même pas peur".

north queensland

A très bientôt pour de nouvelles aventures.

Katia

Melbourne, canberra, sydney, brisbane, cairns

Salut,


Depuis notre dernier message nous avons pris la route N°1 en partant de Melbourne pour Cairns. Le compteur de la vanette affiche déjà 5000 km de plus depuis son achat. Elle roule pas mal mais elle est un peu gourmande en essence.

Le premier stop s’est fait à Canberra, nous avons passé une soirée avec Louise et quelques jeunes. Avons pris une bière dans un petit bar sympa puis nous sommes allé mangé dans un resto indien pas trop cher et plutôt bon.
Une petite anecdote sur les restos en Australie ; ils n’ont pas tous la licence pour vendre de l’alcool (licence 4 en France) et quand ils ne l’ont pas ils affichent sur la porte « BYO » (bring your own = amènes la toi-même). Si l’on veut une boisson alcoolisée, on se l’apporte. Les restaurants facturent un droit de bouchon, généralement autour de 3, 4 au$.

Apres une nuit sur le parking de la bibliothèque et un gros brunch nous avons taillé la route en passant Sydney, Brisbane ……
Nous nous sommes arrêté sur les aires de repos pour manger et dormir. Nous avons parfois du mettre les boulquies pour ne pas se faire réveiller par les road-train. (les road-train sont des camions qui traversent l’Australie, ils ont en général 2 à 3 remorques et font un boucan d’enfer avec leurs énormes moteurs)
La route est plutôt en bon état, la vitesse est limitée à 100 ou 110 Km/h et les kilomètres défilent.
Le seul petit souci se situe au niveau des villes comme Melbourne, Sydney et Brisbane. Certaines portions de la route sont payantes, seulement il n’y a pas de péages. Pour les australiens ce n’est pas tres compliqué car ils ont presque tous un pass éléctronique. Mais pour les voitures sans pass, une caméra photographie les plaques et c’est à nous de téléphoner en donnant le nom d’entrée et de sortie de la portion payante, l’heure de passage, le numéro de la plaque et la couleur du véhicule et tout ça dans les trois jours maxi apres le passage sinon une majoration vient s’ajouter au prix.

Voici juste un exemple de notre passage autour de brisbane ; nous roulions tranquilou depuis quelques 500 Km, on suit la route direction Cairns, on remarque un panneau « tolls », on se dit qu’il auraient pu avertir que c’était une route payante, on passe par un pont tout neuf, une seule fois devant un panneau avec le numéro pour payer mais sans avoir le temps de le noter !
On s’arrête au wifi du mac do pour trouver le fameux numéro de téléphone, pb le pont que l’on a emprunté n’a pas encore de nom, après une heure je trouve enfin le numéro. Je passe le coup de fil, tombe 5 minutes avant que le service ne ferme, donne toutes les références du passage, le numéro de cb et voila.
La nouveau pont qui devait nous éviter de perdre du temps dans Brisbane nous a couté :

- 2,5$ (frais normal de la route)
- 6 $ de téléphone
- 5 € de frais de paiement CB (j’ai du payer avec ma CB française car ma CB australienne n’est pas valable pour le paiement en ligne)
- 2 heures de pause sur un parking surchauffé
- Une batterie d’ordi déchargée ;-(((


Nous n’avons rien visité sur la route d’où le peu de photo car on repassera en redescendant.
Au fur et à mesure de la remontée les températures étaient de plus en plus clémentes jusqu’à devenir chaudes passé le tropique du capricorne.
Les paysages verts du sud se sont petit à petit colorés en jaune. Les incendies étaient omniprésents sur les 1000 derniers kms. Les pâturages du Vitoria et du New South Wales sont bien loin, place aux champs de canne à sucre et aux bananeraies.

La première chose que l’on a faite une fois à Cairns, c’est la réservation des places pour une journée en bateau pour aller voir la grande barrière de corail. Une française expatriée bossant dans un office du tourisme nous a bien conseillé et nous a fait profiter d’une réduction de 100 Au$ sur les billets. Nous avons hâte d’y être.
Les plages ici ne sont pas aussi belles que dans le sud mais l’eau est à 26 degrés.
Avant de se baigner il y a quelques précautions à prendre. Les embouchures de rivières sont interdites car des crocos risquent de venir vous chatouiller les orteils. La période des pluies, qui n’a pas encore commencé, ramène deux sortes de méduses mortelles et seules les plages ayant un filet anti-méduses sont alors baignables. Il est même vivement conseillé de porter une combinaison qui recouvre entièrement le corps car une de ces espèces mesure seulement 2 cm de diamètre et passe parfois entre les mailles du filet.

Dans quelques jours nous allons nous enfoncer un peu dans les terres et nous présenter pour du travail. Et oui les vacances ne sont pas éternelles ! Il devrait y avoir du boulot dans les fermes aux alentours pour le ramassage des bananes ou des pommes de terre.

Melbourne, canberra, sydney, brisbane, cairns

A très bientôt, Guillaume

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